Technique de survie Urbaine et Rurale

Je voulais que l'on discute d'une technique vraiment pratique et je pense la plus efficace l'union.

Cette technique a plusieurs formes:
-La famille
-Les potes
-La communauté
-Les voisins
-Les collègues


Je me rends compte car je m'occupe de beaucoup d'africains, c'est que au milieu de leur difficultés ils s 'en sortent bien car ils échangent Biens Secours et Informations (sans forcement être amis).
Je suis également dans une communauté et cela m'arrive souvent d'aider des personnes de cette communauté ou avec d'autres personnes que je n'apprécie ou l'inverse pas mais pourtant, on se sert les coudes.
Pareil dans mon lotissement et dans mon petit village, il y a souvent des tensions mais quand une catastrophe arrive beaucoup sont là.

De notre coté on peut commencer à se préparer maintenant aussi en gardant un maximum de contacts avec d'autres personnes.

Moi j'ai ajouté à cela recement de m'inscrire à Voisins Vigilants mais chacun de nous peux avoir sa propre réflexion sur sa manière d'agir pour augmenter ce point important de notre préparation.

On en discute??

Je trouve aussi que le réseau social est d'une importance capitale. Je parle du réseau IRL pas ceux du net. Comme tu le dis, celui-ci a différents niveaux : famille, amis, quartier/village, collègues, etc... Il est aussi important dans la vie qu'il ne le sera dans la survie. Aussi important pour partager ses joies ou ses peines.

Comme toi, j'ai déjà remarqué qu'en cas de petite cata, une solidarité ou tout du moins des contacts se créent. Je pense à des pannes de jus dans la rue. Tout le monde sort sur le trottoir pour savoir si c'est juste la maison ou si c'est local et ça se termine en grand débat de comité de quartier.

Ametph le retour

Je suis tout à fait d'accord, un réseau des contacts, une entraide, c'est un point essentiel pour nous.

Tu mets le doigt sur un aspect essentiel de la survie.

J'ai rencontré ça en Asie du Sud-Est.

Ces gens ne peuvent fonctionner qu'en réseau, que ce soit la famille, les voisins, les corporations ...

Une chose qu'ils gardent quelques temps quand ils sont en France.

Les enfants qui n'ont pas connu la précarité perdent rapidement cette notion d'entraide.

Oui, c'est vrai ! En Asie, c'est flagrant.
De manière générale, je pense qu'en France on fonctionne par cercle concentrique famille nucléaire/amis/famille élargie/copains/voisins/accointances.
On ne fonctionne pas en communauté, comme dans les cultures asiatiques, africaines, arabes ou même anglo-saxones.
Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose que ces "communautés", car autant il est bon de se sentir entouré, autant il peut être lourd de subir l'intrusion à laquelle ce type de comportements sociaux mènent.  
Je pense, que si on a trouvé un modus vivendi qui nous satisfait, il faut s'y habituer et définir un réseau le plus étendu possible. Par la suite, il faut entretenir ce réseau du mieux que l'on peut.

Je sais que dans d'autres pays l'entraide et l'appartenance a une communauté c'est très important.
Cela l'était encore chez nous il y a quelques années, mais c'est une notion malheureusement perdue ! Et ce, en milieu rural comme en milieu urbain !

Les gens vivent en vase clos, sans se soucier des voisins auxquels ils ne prennent même pas la peine de se présenter a leur installation dans un nouvel endroit !!!.

Je veux parler du milieu urbain ayant vécu 20 ans a Marseille et mes parents y vivant encore.
Quand j'étais jeune dillé dans l'immeuble on connaissait tout le monde et on pouvait demander un service a un voisin, on  aidait les personnes âgées... Maintenant dans ce même immeuble, on ne connait plus personne, on croise des gens dans l’ascenseur qui ne répondent même pas a vos "bonjours" et chaque fois que mes parents de 80 ans ont le moindre souci on doit faire près de 200km aller-retour...

Quand au milieu rural, j'y vis depuis 30 ans et on est bien loin de jean de Florette !!!
Les anciens disparus sont remplacés par des gens "de la ville" avec les mentalités "de la ville" ...
Quand ce ne sont pas des étrangers qui apportent tout de chez eux, y compris les matériaux de construction et autres mobiliers de peur (ce doit être ça) d'une contamination par les autochtones dont la seule chose qui les intéresse c'est leur soleil !!!!

Alors attention de ne pas fantasmer sur ce qu'est devenu une vie rurale, elle n'est que le miroir de la vie urbaine !!!!

Capucine

Entièrement d'accord avec Capucine ! Mais croyons encore qu'en cas d'effondrement, la solidarité et l'entraide referont surface...

Et au Père Noël aussi !

leprevoyant a écrit:Et au Père Noël aussi !

Le cynisme est le courage de la vérité. Je crains que tu n'aies raison mais j'espère vivement que tu as tort...

HS: L’espoir aide à survivre et l’expérience fait vivre ...

Chacal a écrit:Entièrement d'accord avec Capucine ! Mais croyons encore qu'en cas d'effondrement, la solidarité et l'entraide referont surface...

Le doute m'habite !! J'aimerai aussi le croire... mais l'entraide est à double sens... et sans vouloir obscurcir le fond de l'âme humaine, beaucoup de "non préparés" ne seront juste intéressés par ce qu'ils pourront "trouver" chez la personne préparée...

Moi mon but est aussi que ma communauté s'en sorte et je sais que beaucoup de gens pas que dans le rural en ont aussi envie.
J'habite dans un lotissement nouveau et déjà il y a de l'entraide (il y a aussi des menaces de mort entre voisins mais cela fait partie de la vie).

Mais le but de la discussion pour moi est de préparer la crise qui pourrait survenir en créant maintenant des liens forts avec les communautés Famille et personnes proches de nous!

Je ne sais pas ce que vous faites chacun de votre coté??

Pour ma part, ma famille en priorité (normal), et suite les amis proches, ensuites les autres.

Nous vivons dans un milieu rural, et il n'est pas rare de demander de l'aide pour une chose ou l'autre, et cela va de soi d'aider ses voisins à tout point de vue : garder les enfants, du sucre ou de huile, du bois pour se chauffer, même de l'argent que j'ai jamais revu d'ailleurs...
Il y a aussi du troc, des échanges de légumes, de services... Des apéros
Certes des exemples pratiques de la vie courante que tout le monde fait/fera.

Maintenant en cas de "soucis" majeur, certains ne sont pas prévoyants du tout et vivent au jour le jour sans penser au lendemain, souvent ce sont ceux-là qui viennent d'ailleurs demander le plus de services, aides... En cas de coups durs, je ne pense même pas à eux en priorité.

Mais une chose importante, les apéros, et les BBQ entres voisins. Cela permet de se lier dans les 2 sens. Bien sûr, lors des beaux jours

alors là, j'ai sacrément du boulot, JE SUIS UN OURS, et pas un en peluche, un vrai qui grogne, griffe et tout et tout, alors le réseau, à part mes enfants et mon frangin.....

amicalement.

cactus a écrit:

Chacal a écrit:Entièrement d'accord avec Capucine ! Mais croyons encore qu'en cas d'effondrement, la solidarité et l'entraide referont surface...

Le doute m'habite !! J'aimerai aussi le croire... mais l'entraide est à double sens... et sans vouloir obscurcir le fond de l'âme humaine, beaucoup de "non préparés" ne seront juste intéressés par ce qu'ils pourront "trouver" chez la personne préparée...

C'est vrai mais cette personne apportera aussi quelque chose : des connaissances, deux bras, deux yeux, etc. Après si on a affaire à un cul-de-jatte manchot, sourd-muet et aveugle, j'admets qu'on est mal barre...

Je tente d'ouvrir un branche de voisins vigilants dans mon village, le principe est pas mal et peut facilement se coupler avec la gendarmerie.
On le fait déjà quand une personnes suspecte se balade en repérage dans le village (surtout sur notre terrain), on le signale à la gendarmerie et à nos voisins directs et de leur coté cela leur arrive aussi de faire de même.

Une fois un voisin qui marchait sur une zone surélevée par rapport à ma maison m'a signalé que j'avais des tuiles qui avaient disparu suite à un fort coup de vent, du coup je suis monté sur mon toit et j'ai tout réaligné. Le soir il s'est mis à pleuvoir averse.

De mon coté je connais aussi les personnes plus faibles de mon village, les personnes agées par exemple.