Première sortie de la saison avec la pêche en objectif. Le sentier monte en suivant la petite rivière. Remarquez les petites chutes et le fond rocailleux, qui joueront un rôle pour la suite.
Arrivée à la baie du Koël. Réchaud alcool, lunch, je m'installe à l'ombre pour la pêche. Beaucoup de ménés, où y a des petits poissons, y en a des gros, que je me dis.
Deux heures plus tard, vu deux barbottes ( ) et aucune prise. Je décide de rentrer et de jeter ma ligne dans "ma" rivière.
En chemin, j'observe un groupe de jeunes au pied de la paroi d'escalade, sur l'autre rive de la rivière. Ils n'ont pas l'air de vouloir monter,et comme il ne se passe rien, je poursuis ma descente. Un peu plus tard, 7 jeunes me rejoignent.
Caresses au chien, puis ils se reprennent: "-Ah oui, faut se dépêcher pour aller attendre l'ambulance!"
-(Je ne les crois pas, ils veulent se donner de l'importance!) L'ambulance? Il n'y a même pas de réseau, vous l'avez appelée comment?
- Un éducateur est monté sur le cap de roche, il l'a appelée. On a un copain qui s'est disloqué l'épaule en glissant. On faisait une randonnée pédestre nautique ( i.e. qu'ils sont montés au lac et ont tenté d'en redescendre en marchant dans la rivière) Voilà pourquoi le groupe ne bougeait plus, ils étaient en évaluation de la situation.
L'autre éducateur est resté avec le blessé et son meilleur copain, nous on va attendre l'ambulance et Gaby (le plus âgé des ados) va revenir avec eux pour leur montrer l'endroit.
Je les accompagne jusqu'à la sortie du sentier. L'ambulance arrive en même temps. Je donne des détails sur le sentier à l'ambulancier qui repart avec Gaby, bien chargés tous les deux.
Puis la police arrive, s'informe sur les circonstances et l'endroit exact où se trouve le blessé, et décide de faire venir les pompiers. En très peu de temps, un camion de 5 pompiers et 3 pompiers volontaires dans leurs véhicules arrivent sur les lieux. L'ambulancier doit stabiliser le blessé, mais pour le sortir de là, il faut 8 pompiers, dont 3 femmes. En fait, le transport en civière de campagne demande 6 brancardiers, mais vu le terrain, ils vont devoir se relayer pour y arriver.
Les jeunes sont calmes mais un peu perdus et trop silencieux pour des ados. En fouillant mes poches, mon sac à lunch, mon kit à tout, je parviens à réunir six bonbons, qu'ils s'empressent d'accepter.
De plus, Wasabi joue bien son rôle de zoothérapeute, elle se laisse cajoler, bourasser, dépeigner, et se colle à ceux qui la collent. Ils ne pensent même plus à l'accident.
Le blessé arrive avec ses sauveurs, part en ambulance, les jeunes repartent avec un des éducateurs, (Bye Wasabi! Bye madame, merci pour les bonbons!) et moi je rentre, sans poisson, mais fière de mon chien, et pensant à renouveler mon stock de bonbons, on ne sait jamais quand ils pourront servir!
Arrivée à la baie du Koël. Réchaud alcool, lunch, je m'installe à l'ombre pour la pêche. Beaucoup de ménés, où y a des petits poissons, y en a des gros, que je me dis.
Deux heures plus tard, vu deux barbottes ( ) et aucune prise. Je décide de rentrer et de jeter ma ligne dans "ma" rivière.
En chemin, j'observe un groupe de jeunes au pied de la paroi d'escalade, sur l'autre rive de la rivière. Ils n'ont pas l'air de vouloir monter,et comme il ne se passe rien, je poursuis ma descente. Un peu plus tard, 7 jeunes me rejoignent.
Caresses au chien, puis ils se reprennent: "-Ah oui, faut se dépêcher pour aller attendre l'ambulance!"
-(Je ne les crois pas, ils veulent se donner de l'importance!) L'ambulance? Il n'y a même pas de réseau, vous l'avez appelée comment?
- Un éducateur est monté sur le cap de roche, il l'a appelée. On a un copain qui s'est disloqué l'épaule en glissant. On faisait une randonnée pédestre nautique ( i.e. qu'ils sont montés au lac et ont tenté d'en redescendre en marchant dans la rivière) Voilà pourquoi le groupe ne bougeait plus, ils étaient en évaluation de la situation.
L'autre éducateur est resté avec le blessé et son meilleur copain, nous on va attendre l'ambulance et Gaby (le plus âgé des ados) va revenir avec eux pour leur montrer l'endroit.
Je les accompagne jusqu'à la sortie du sentier. L'ambulance arrive en même temps. Je donne des détails sur le sentier à l'ambulancier qui repart avec Gaby, bien chargés tous les deux.
Puis la police arrive, s'informe sur les circonstances et l'endroit exact où se trouve le blessé, et décide de faire venir les pompiers. En très peu de temps, un camion de 5 pompiers et 3 pompiers volontaires dans leurs véhicules arrivent sur les lieux. L'ambulancier doit stabiliser le blessé, mais pour le sortir de là, il faut 8 pompiers, dont 3 femmes. En fait, le transport en civière de campagne demande 6 brancardiers, mais vu le terrain, ils vont devoir se relayer pour y arriver.
Les jeunes sont calmes mais un peu perdus et trop silencieux pour des ados. En fouillant mes poches, mon sac à lunch, mon kit à tout, je parviens à réunir six bonbons, qu'ils s'empressent d'accepter.
De plus, Wasabi joue bien son rôle de zoothérapeute, elle se laisse cajoler, bourasser, dépeigner, et se colle à ceux qui la collent. Ils ne pensent même plus à l'accident.
Le blessé arrive avec ses sauveurs, part en ambulance, les jeunes repartent avec un des éducateurs, (Bye Wasabi! Bye madame, merci pour les bonbons!) et moi je rentre, sans poisson, mais fière de mon chien, et pensant à renouveler mon stock de bonbons, on ne sait jamais quand ils pourront servir!