Lors de notre expédition en canot, suite à une mauvaise lecture de rivière, nous avons dessalé en eau très profonde. Selon notre estimation et tenant compte de la vitesse du courant et de l’espace parcouru, nous avons dû rester dans l’eau environ 3 minutes.
Si techniquement et psychologiquement nous avons très bien géré le dessalage, l’hypothermie nous a prises par surprise.
Déjà en 3 minutes, nous avons commencé à ressentir fortement le froid.
De plus, les vêtements portés (bermuda et chemise à manches longues roulées, qui se sont déroulées dès l’entrée dans l’eau) collés au corps, ont abaissé notre température d’un cran en sortant de l’eau malgré une température extérieure de 34°C.
Nous avions les doigts gourds pour défaire les amarres de matériel, les lèvres qui commençaient à bleuir, et le tremblement de tout le corps nous a mises en alerte. Une fois les vêtements enlevés (en gardant le maillot de bain ), le soleil a vite fait de nous réchauffer.
Mais cet épisode nous est resté présent à l’esprit pour le reste du voyage. Je n’ose penser à ce qui serait arrivé dans le fleuve ou la mer, ou encore par temps beaucoup plus froid.
Nous avions des barils étanches pour l’équipement et des sacs étanches pour le matériel « de jour ». À partir de là, la couverture de survie, les pulls de laine et la boîte à feu ont migré vers le matériel de jour.
L’hypothermie, ça vous est déjà arrivé?
Si techniquement et psychologiquement nous avons très bien géré le dessalage, l’hypothermie nous a prises par surprise.
Déjà en 3 minutes, nous avons commencé à ressentir fortement le froid.
De plus, les vêtements portés (bermuda et chemise à manches longues roulées, qui se sont déroulées dès l’entrée dans l’eau) collés au corps, ont abaissé notre température d’un cran en sortant de l’eau malgré une température extérieure de 34°C.
Nous avions les doigts gourds pour défaire les amarres de matériel, les lèvres qui commençaient à bleuir, et le tremblement de tout le corps nous a mises en alerte. Une fois les vêtements enlevés (en gardant le maillot de bain ), le soleil a vite fait de nous réchauffer.
Mais cet épisode nous est resté présent à l’esprit pour le reste du voyage. Je n’ose penser à ce qui serait arrivé dans le fleuve ou la mer, ou encore par temps beaucoup plus froid.
Nous avions des barils étanches pour l’équipement et des sacs étanches pour le matériel « de jour ». À partir de là, la couverture de survie, les pulls de laine et la boîte à feu ont migré vers le matériel de jour.
L’hypothermie, ça vous est déjà arrivé?