Avec ma sœur qui habite au Nouveau-Brunswick, j'ai descendu cette rivière en canot en août. Le premier jour, mise à l'eau vers 15h30, 10km de canotage. Le deuxième jour, 34km, c'est la grande forme et le bonheur. Le lendemain, 20km pour accoster tôt et profiter de la vie. Puis 11km le dernier jour pour arriver au point de sortie.
Pour moi, c'est 800km de route pour m'y rendre, donc coucher en Gaspésie pour couper le voyage.
Le bord de mer à Métis:
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Un des parcs d'éoliennes de la péninsule gaspésienne:
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Le départ:
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Un des campings aménagés sur la berge de la Restigouche, par l'office de tourisme Nouveau-Brunswick. Ici il y a même un abri au-dessus de la table:
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Une toilette sèche au design parfait. Les demis-mûrs assurent une bonne ventilation et l'absence de mouches.
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Une rivière tantôt large, tantôt plus étroite. Le niveau d'eau varie de 1 m à des dizaines de mètres dans les fosses à saumon.
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Paysage sauvage et serein:
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Après le dessalage, le canot est retourné, vidé, le matériel replacé. On n'aura perdu qu'une gourde.
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Un imposant chalet de pêche, ou peut-être un bâtiment administratif. Il y flotte les drapeaux du Canada et des É-U.
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Pour le repas du midi, nous étions bien contentes d'avoir le réchaud à gaz, le bois accessible étant rare, quoi qu'on puisse en penser.
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Le soir, optimisation du peu de bois disponible, pour un feu de camp sur la grève:
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La rivière aux berges de collines boisées:
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Le point de sortie:
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Et au retour, vue sur les montagnes de Charlevoix à partir du Bas-Saint-Laurent:
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Ce que nous apportions au-cas-où et qui s’est révélé indispensable :
1-l’armature de tente et son double-toit : on aurait préféré dormir sous la bâche, mais le terrain ne s’y prêtait pas du tout.
2- le réchaud à gaz : on prévoyait utiliser le réchaud à bois pour tous les repas, mais le bois était très difficilement accessible.
3- le chasse-moustique : la saison tirait pourtant à sa fin, non??? Le soir et à l’aube, une torture!
Ce que nous aurions aimé avoir dans nos bagages :
1-Un matelas-mousse pour y poser les fesses. Les galets, c’est très inconfortable.
2- Une caméra gopro ou au moins étanche, pour pouvoir filmer ailleurs qu’en zone calme. Vous auriez dû nous voir chevaucher les rapides!
Ce que nous avons le plus apprécié :
1- La rivière qui serpente dans un décor sauvage de forêt et de montagne. À peine une dizaine de chalets de pêche dissimulés sous les arbres.
2- Nature-Aventure qui nous a loué le canot et les barils, et nous a véhiculées en amont, pour un prix ridicule.
3- Le soleil tous les jours, à la fin d’un été de pluie et d’orages. À peine 30 minutes de pluie de toute l'expédition.
4- Le peu de pêcheurs rencontrés (trop chaud pour les saumons), et seulement un groupe de 3 canots sur l’eau, croisé à quelques reprises et avec qui nous échangions des infos sur la rivière.
5- Les 75 km parcourus, en traversant allègrement eaux vives et rapides. Même le dessalage a été une expérience positive. Nous formions une bonne équipe, ma sœur pour lire la rivière et moi pour diriger le canot.
6- Les sites de camping aménagés, avec rond de feu, table et bécosse, pour les deux premiers soirs. C’est gratuit, on accoste et on s’installe! Le 3e soir, nous avons monté le camp sur une petite île, ce qui bien sûr avait aussi son charme.
7- Les odeurs, le silence, la limpidité de l’eau, les fosses abyssales, les visons, (maman et deux petits) qui sont sortis de l’eau à notre approche, les innombrables harles, martins-pêcheurs et aigles à tête blanche.
Pour moi, c'est 800km de route pour m'y rendre, donc coucher en Gaspésie pour couper le voyage.
Le bord de mer à Métis:
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Un des parcs d'éoliennes de la péninsule gaspésienne:
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Le départ:
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Un des campings aménagés sur la berge de la Restigouche, par l'office de tourisme Nouveau-Brunswick. Ici il y a même un abri au-dessus de la table:
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Une toilette sèche au design parfait. Les demis-mûrs assurent une bonne ventilation et l'absence de mouches.
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Une rivière tantôt large, tantôt plus étroite. Le niveau d'eau varie de 1 m à des dizaines de mètres dans les fosses à saumon.
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Paysage sauvage et serein:
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Après le dessalage, le canot est retourné, vidé, le matériel replacé. On n'aura perdu qu'une gourde.
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Un imposant chalet de pêche, ou peut-être un bâtiment administratif. Il y flotte les drapeaux du Canada et des É-U.
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Pour le repas du midi, nous étions bien contentes d'avoir le réchaud à gaz, le bois accessible étant rare, quoi qu'on puisse en penser.
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Le soir, optimisation du peu de bois disponible, pour un feu de camp sur la grève:
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La rivière aux berges de collines boisées:
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Le point de sortie:
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Et au retour, vue sur les montagnes de Charlevoix à partir du Bas-Saint-Laurent:
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Ce que nous apportions au-cas-où et qui s’est révélé indispensable :
1-l’armature de tente et son double-toit : on aurait préféré dormir sous la bâche, mais le terrain ne s’y prêtait pas du tout.
2- le réchaud à gaz : on prévoyait utiliser le réchaud à bois pour tous les repas, mais le bois était très difficilement accessible.
3- le chasse-moustique : la saison tirait pourtant à sa fin, non??? Le soir et à l’aube, une torture!
Ce que nous aurions aimé avoir dans nos bagages :
1-Un matelas-mousse pour y poser les fesses. Les galets, c’est très inconfortable.
2- Une caméra gopro ou au moins étanche, pour pouvoir filmer ailleurs qu’en zone calme. Vous auriez dû nous voir chevaucher les rapides!
Ce que nous avons le plus apprécié :
1- La rivière qui serpente dans un décor sauvage de forêt et de montagne. À peine une dizaine de chalets de pêche dissimulés sous les arbres.
2- Nature-Aventure qui nous a loué le canot et les barils, et nous a véhiculées en amont, pour un prix ridicule.
3- Le soleil tous les jours, à la fin d’un été de pluie et d’orages. À peine 30 minutes de pluie de toute l'expédition.
4- Le peu de pêcheurs rencontrés (trop chaud pour les saumons), et seulement un groupe de 3 canots sur l’eau, croisé à quelques reprises et avec qui nous échangions des infos sur la rivière.
5- Les 75 km parcourus, en traversant allègrement eaux vives et rapides. Même le dessalage a été une expérience positive. Nous formions une bonne équipe, ma sœur pour lire la rivière et moi pour diriger le canot.
6- Les sites de camping aménagés, avec rond de feu, table et bécosse, pour les deux premiers soirs. C’est gratuit, on accoste et on s’installe! Le 3e soir, nous avons monté le camp sur une petite île, ce qui bien sûr avait aussi son charme.
7- Les odeurs, le silence, la limpidité de l’eau, les fosses abyssales, les visons, (maman et deux petits) qui sont sortis de l’eau à notre approche, les innombrables harles, martins-pêcheurs et aigles à tête blanche.
Dernière édition par Teacher le Mar 25 Aoû 2015 - 17:23, édité 1 fois