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conseils sur rando/bivouac hivernal (moyenne montagne)

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Nemrod

Nemrod
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@ Teacher, tu peux également faire soit une fosse à froid, soit sur-élever l'endroit ou dormir.

Le froid descend, la chaleur monte.

https://instinct-de-survie.forumgratuit.org

Tibaldog

Tibaldog
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Teacher a écrit:Tibaldog, tu as décrit la construction d'un quinzee (ou quincy)
Ça isole bien du vent et du froid. En plus de lisser la paroi, il faut prévoir une rigole en pourtour intérieur pour les gouttes de condensation.

Merci pour le nom ! Wink

Teacher

Teacher
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@Nemrod, +1 pour la fosse à froid

https://www.youtube.com/channel/UCMu6qfiptG2XbXA8U-dca0w

Kilbith

Kilbith

Tibaldog a écrit:
Maintenant, je n'ai plus le souvenir de l'épaisseur à respecter pour les parois de l'abri. Il ne faudrait pas que ça s'écroule durant la nuit !

30cm : la longueur de tes bâtons plantés dans le tas de neige compacté et donc transformé.

Ils servent à éviter de trop creuser les parois. On évite aussi de creuser "par en bas" car en faisant rapidement les murs fins, le poids de neige au dessus risque de tout faire s'écrouler. On devrait creuser de façon homogène.

Au passage, pour faciliter la réalisation on peut mettre au centre du tas de neige les sacs à dos (après avoir retiré le matos utile!!!!). C'est plus facile de retirer les sacs que de creuser.

Il faut aussi prévoir une aération haute et basse (classiquement on laisse un bâton de ski traverser le toit), pour limiter le monoxyde de carbone qui est un tueur silencieux.

CPATRICKZ

CPATRICKZ

Teacher a bien raison un matelas isolant et un fond de sac avec des vêtements sec c est le plus important !

Pas mal de personnes sont mortes de froid car elles n avais pas pris de vêtements en plus ( exemple vécu )

jacqueline73

jacqueline73

CPATRICKZ a écrit:Teacher a bien raison un matelas isolant et un fond de sac avec des vêtements sec c est le plus important !

Pas mal de personnes sont mortes de froid car elles n avais pas pris de vêtements en plus (  exemple vécu )

Je ne sais pas comment répondre aux chaines youtube, mais parfois j'hallucine de voir des gens pinailler entre des sacs entre + 5 et -5 °C, nous expliquant qu'ils couchent habillés pour ne pas avoir froid.. affraid

Ca veut clairement dire qu'ils n'ont aucune marge de sécurité.

C 'est du bushcraft entre potes, donc du loisir, du plaisir, on est pas seuls, et si on ajoute une bonne ambiance, qu'on a bien bouffé autour d'un feu, on est dans les conditions idéales pour résister au froid.

Ce n'est pas le cas dans la survie : on peut être fatigué, avoir faim et limite malade, plus un bon coup de blues si on est seul et qu'on a eu un temps de merde. Dans ce cas on résiste moins bien au froid.

Là c'est rassurant de savoir qu'on a des fringues sèches à enfiler, pour finir de passer la nuit, si on a pris un duvet trop léger ou si la météo dépasse les prévisions.

Après l'asphyxie ( 3 mn) , l’hypothermie c'est le deuxième risque ( 3 heures )

flagada-jones

flagada-jones

1)Mefie toi du froid: quand tu sens qu'il fait froid, méfie toi, quand tu sens que tu as froid , c'est trop tard…l'hypothermie , c'est vicieux , ça t'empêche de réfléchir , et la si tu es seul…
2) double les rations de bouffe…. prend du thé et du sucre, du chocolat, , des biscuits , des pates, limite les protéines , qui vont t'obliger a boire énormément juste pour assimiler ta viande…

3) JAMMAIS tout seul….. et meme a deux , ça reste risqué…


crois moi …

Tibaldog

Tibaldog
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Il ne sera pas seul !
On va se l'organiser bien comme il faut et je suis chaud patate pour tenter l'expérience dans ces fabuleux paysages.

sesska

sesska

mais... pas de léchouilles dans l'oreille au réveil, on est bien d'accord hein ??!!

rabbit

c'est cool en tout cas si on est quelques motivés!

reste à voir si l'hiver sera au rdv...

http://loiseauivre.unblog.fr/

Kilbith

Kilbith

jacqueline73 a écrit:
Je ne sais pas comment répondre aux chaines youtube, mais parfois j'hallucine de voir des gens pinailler entre des sacs  entre + 5 et -5 °C, nous expliquant qu'ils couchent habillés pour ne pas avoir froid.. affraid

Ca veut clairement dire qu'ils n'ont aucune marge de sécurité.

Pas obligatoirement.

Si tu as un ensemble vêtement+sac qui assure un -5°C confort...cela veut dire que la marge avant l'hypothermie est tout de même importante. Au moins jusqu'à -15°C.

Dans cette hypothèse, même sans vêtement, tu peux habituellement encore passer une nuit inconfortable par -5°C avec seulement ton sac.

Ceci dit, de nos jours les vêtements sont bien moins susceptibles de ne pas faire l'affaire. On a sans problème, et pour "pas cher", des vêtements résistants aux plus fortes intempéries et qui laissent s'évacuer l'humidité interne d'une façon satisfaisante.

Pour les couches isolantes "massives" : Les vêtements en duvets sont désormais très compacts et on peut les placer dans des housses réellement étanches (et désormais le duvet est résistant à l'humidité). Les vêtements en ouate synthétique sont aussi compacts, très résistants à l'eau et sèchent vites.

La probabilité de se trouver avec des vêtements inutilisables pour le soir est bien moins importante qu'avec un pauvre pull de laine (souvent médiocre) transporté sans protection dans un sac Lafuma en toile pas du tout imperméable. Avec sur soi, comme seule protection en cas de pluie, un poncho en PVC.  

Le tout habillé d'un jean et d'une chemise en flanelle de coton sur un tshirt coton (avec le tshirt coton de rechange dans le sac). Ce qui était la situation "normale" jusque dans les années 80.

Là, si on était trempé (ce qui arrivait assez vite sous un poncho) c'était la catastrophe. D'autant plus que les sacs de couchage de cette époque était tellement lourd, cher et encombrant qu'ils remplissaient le sac à dos en toile...et qu'on essayait donc de prendre "au plus juste".

Il reste encore pas mal de marge si par hasard une partie des vêtements modernes étaient inutilisables : Faire une bouillotte, faire un feu...etc. On peut aussi ne pas dormir de façon temporaire ou faire le choix de reprendre sa route (avec les lampes de tête à led de forte autonomie et les GPS c'est possible désormais. Avant c'était boussole et quelques heures d'une pauvre lumière tremblotante).

Pour prendre un exemple : avec un "bleuet" l'option "bouillotte" n'était pas toujours possible et encore moins rapidement. Tout simplement parce qu'il refusait de fonctionner rapidement par température négative. De nos jours, on a des cartouches détachables (donc réchauffable rapidement), des réchauds puissants et des mélanges de gaz qui fonctionnent encore bien quelques temps par température négative. Même sans utiliser les "ruses" souvent dangereuses du passé.

Entre les prévisions météorologique actuelles qui sont tout de même fiables, et le fait qu'en Europe tu es rarement à plus de deux jours de marche d'un abris....ce n'est pas extrêmement risqué au final.

Si on ajoute à cela les moyens modernes de communication, c'est bien moins risqué qu'il y a 20 ans quand on partait sans GSM ni GPS avec un équipement très limite et dans un temps ou les secours étaient rares.

Ce n'est évidemment pas une incitation à ne pas prévoir un matériel suffisant. Et on peut toujours imaginer des situations catastrophiques qui vont mettre à mal un scénario. La haute montagne et les situations hivernales étant évidemment les plus propices aux problèmes.

MAIS il faut aussi tenir compte des dangers induits par un sac trop lourd : épuisement, blessure, temps d'exposition prolongé, déshydratation, retard sur l'itinéraire...etc.

AMHA : c'est surtout l'inexpérience qui est dangereuse.

sesska

sesska

Merci pour cette vision pragmatique et pratique des choses!! :bravo:

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Teacher

Teacher
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J'apprécie ton intervention réaliste Kilbith. C'est vrai qu'en s'équipant intelligemment, on peut aussi acquérir cette précieuse expérience.

https://www.youtube.com/channel/UCMu6qfiptG2XbXA8U-dca0w

sesska

sesska

mardi soir, c'est passé à -2°, -3°, un poil de givre le matin, et le tarp était pas idylliquement placé on va dire...
j'étais à côté de l'eau donc ça fausse beaucoup le ressenti

j'avais un SDC 5°, sursac goretex et fringues (sèches tirées du sac avant de dormir, comme dans le manuel des castors juniors de teacher) en synthétique/laine

franchement, j'ai même pas fermé le sursac, et j'étais vraiment large.

j'avais pas oublié le bonnet, par contre, c'est le seul truc qui m'a réveillé quand je l'ai perdu au milieu de la nuit, naaardin' !!!

en fait tout l'intérieur du sac reste vraiment chaud, à peu près comme dans mon lit finalement, mais le dessus prend vraiment cher

sinon, globalement, c'était assez sympa Sleep

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Kilbith

Kilbith

Pour le plaisir...d'ergoter Cool

sesska a écrit:mardi soir, c'est passé à -2°, -3°, un poil de givre le matin, et le tarp était pas idylliquement placé on va dire...
j'étais à côté de l'eau donc ça fausse beaucoup le ressenti

En zone montagneuse, l'air est habituellement plus froid en altitude. Plus froid, il est donc plus dense et a tendance à "couler", particulièrement durant la nuit, vers le bas de la pente (vent catabatique). De son coté, l'eau qui est attirée par la gravité emprunte le chemin le plus court et contribue à le créer.

http://www.linternaute.com/science/environnement/pourquoi/06/froid-altitude/froid-altitude.shtml

Par conséquent dormir à proximité d'un cours d'eau, dans le creux de la pente, par une nuit calme et froide c'est s'exposer à être dans le flux d'air plus froid venant des sommets. La différence, sur quelques mètres, peut être de plusieurs degré.

On le constate parfois au petit matin : le gel est parfois présent le long du ruisseau et seulement sur quelques mètres de large. Ou bien encore au creux d'un repli de terrain.


j'avais pas oublié le bonnet, par contre, c'est le seul truc qui m'a réveillé quand je l'ai perdu au milieu de la nuit, naaardin' !!!
La tête c'est très dense et ça a besoin d'être maintenu au chaud.

Les isolants modernes des sacs de couchage sont le plus compressible possible (duvet ou synthétique). Par conséquent sous le poids de la tête, ils s'écrasent et isolent peu. En plus, les capuches des sacs c'est souvent pas terrible et on a tendance à ne pas les utiliser à 100% (serrer les écoutilles).

On a donc vite froid à la tête...sauf si on ajoute dessus un isolant efficace et peu compressible comme un bonnet de laine.

Mais il ne doit pas glisser durant le sommeil. Ce qui élimine les petits bonnets (idéal : bonnet péruvien) et certaines matières (comme le cachemire) qui peuvent être très chaudes et douces mais "glissent" sur les cheveux durant la nuit.

Par nuit très froide avoir un long bonnet (bonnet à rebord plié durant le jour) qui descend sur le nez évite de se retrouver à respirer instinctivement dans le sac durant la nuit parce que le nez est trop froid. Par temps froid, l'humidité de la respiration gèle dans le sac ce qui est un gros problème.

rabbit



Dernière édition par Kilbith le Ven 13 Nov 2015 - 16:58, édité 1 fois

sesska

sesska

vas-y ergote, tant que tu veux, c'est super instructif!!  Respect

l'étang n'est pas en contrebas d'une pente mais plutôt en fond de vallée, c'est tout plat
j'étais plutôt sur le point haut, mais je suis arrivé de nuit et pressé d'en découdre, faut avouer, j'ai un peu pris le premier arbre qui me tentait

pour le bonnet, bingo : j'avais pas mon affreux truc bleu de marin de d'habitude mais un truc ''urbain'' de chochotte, tout fin... l'autre s'est jamais barré (mais ça gratte un peu...)
je note le bonnet péruvien par contre!! plus flower power que la cagoule de motard...

Et je ne peux pas fermer la capuche et respirer dans le sac, c'est physique, je suffoque au bout de 30s
pour te dire quand j'ai vu la scène de l'enterrement vivant dans Kill Bill, j'ai faillis vomir

http://loiseauivre.unblog.fr/

jacqueline73

jacqueline73

Kilbith a écrit:
jacqueline73 a écrit:
Je ne sais pas comment répondre aux chaines youtube, mais parfois j'hallucine de voir des gens pinailler entre des sacs  entre + 5 et -5 °C, nous expliquant qu'ils couchent habillés pour ne pas avoir froid.. affraid

Ca veut clairement dire qu'ils n'ont aucune marge de sécurité.

Pas obligatoirement.


MAIS il faut aussi tenir compte des dangers induits par un sac trop lourd : épuisement, blessure, temps d'exposition prolongé, déshydratation, retard sur l'itinéraire...etc.

AMHA : c'est surtout l'inexpérience qui est dangereuse.

Killbith, je lis tous tes écrits avec beaucoup d'attention par rapport aux précisions que tu donnes suite à une réelle pratique et expérience.

Mon schéma de survie est le suivant :

- Plan A : survie urbaine. J'habite dans une petite ville assez tranquille, c'est pas Chicago ni un blède paumé qui ne résisterait pas à l'attaque d'une bande de vingt personnes. J'y reste tant que je peux.

- Plan B : Ca devient la jungle en ville : Repli à la montagne. Stations de ski avec une offre pléthorique d'hébergements de tous types, du chalet à l’hôtel familial en pension complète à des prix corrects. En cas de chaos, ils ne feront pas le plein. De quoi bouffer ( à chaque sortie on fait le plein). Mais il faut que la société fonctionne encore un minimum et avoir une certaine cagnotte.

- Plan C : Tout s'écroule tu te retrouves dehors du jour au lendemain.

La télé, la météo y en a plus, l’hôtel n'est plus ravitaillé, y a plus de biffetons au DAB.....tu dégages !

Noël 84 en Provence on mangeait dehors en teeshirt, en janvier 85 les conduites d'eau, les cumulus, et les compteurs gelaient. Exceptionnel ? On a remis ça en 87 avec des -27°C dans les régions les plus froides, mais pas que.. Résultat des courses + 9 000 morts en situation économique normale.

Trop tard pour dire je redescend en ville pour m'acheter un sac de couchage plus chaud.

Si tu t'aventures avec un sac -5°C dans de telles conditions qui se sont déjà produites, tu as toutes les chances d'y rester. Si on parle survie on ne peut pas considérer cela comme une solution fiable.

Et je veux bien voir la gueule de la batterie du smartphone ou du GPS à ces températures. C 'est moderne , mais c'est tout sauf du fiable !

Encore faut-il qu'il y ait du réseau et qu'il y ait du jus. Le réseau EDF est au taquet et c'est bien dans ces périodes de froid extrême qu'il a le plus de chance de s'écrouler. On parle pas d'accident nucléaire, mais de lignes qui tombent sous le poids de la glace accumulée sur les câbles, ou de transferts de charge impromptus qui font tout déclencher en cascade ( décembre 1979 ).

Mon but est de voir si ce plan C est viable pendant trois mois d'hiver.

Je te fais confiance pour le poids du sac et vu ce qu'il faut trimballer comme poids et volume supplémentaire pour tenir à des températures extrêmes, sans assistance extérieure, je dirais NON.


C 'est décevant, mais ce n'est pas la peine d'investir pour cette solution.

Après il reste des solutions au prix d'une entrée par effraction das un chalet, mais la fumée ça se voit de loin. En moins de trois jours tu as la visite des gendarmes, avec inventaire complet du matos.

Par ici la protection civile ramasse des macabés en montagne toutes les semaines ou presque.

Je rajouterais qu'il n'y a pas que l’expérience qui compte, mais aussi la condition physique qu'il ne faut pas surestimer, même si la survie n'est pas un trek.

Il y a une autre raison : j'ai fait le point précis hier. La bouffe ! (tant que tu as des thunes ). Bien sur en montagne il y a des fermes avec vente directe de divers produits (il y a des cartes sur le net) Mais en haut c'est que du fromage. Ils ont surement de quoi couvrir leurs besoins autres, mais on ne peut pas les obliger. Pour la viande il faut redescendre et les producteurs chercheront plutôt à écouler leur marchandise en ville au tarif marché noir.

Kilbith

Kilbith

jacqueline73 a écrit:
- Plan C : Tout s'écroule tu te retrouves dehors du jour au lendemain.

La télé,  la météo y en a plus, l’hôtel n'est plus ravitaillé, y a plus de biffetons au DAB.....tu dégages !

Noël 84 en Provence on mangeait dehors en teeshirt, en janvier 85 les conduites d'eau, les cumulus, et les compteurs gelaient.  Exceptionnel ? On a remis ça en 87 avec des -27°C dans les régions les plus froides, mais pas que.. Résultat des courses + 9 000 morts en situation économique normale.

Trop tard pour dire je redescend en ville pour m'acheter un sac de couchage plus chaud.

Si tu t'aventures avec un sac -5°C dans de telles conditions qui se sont déjà produites,  tu as toutes les chances d'y rester. Si on parle survie on ne peut pas considérer cela comme une solution fiable.


Bonjour,

Ma réponse était contextuelle et relative à la question initiale : randonnée hivernale. Dans ce cas, s’alléger au maximum est un bon principe. Mais pas "s’alléger stupidement".

la situation que tu décris est autre. Dans ce cas on a deux situations :

- soit on est "prévoyant" et pour quelques jours même des températures extrêmes peuvent être traitées. Personnellement je peux faire dormir ma famille "dehors" par -15°C sans trop de soucis, et je l'ai d'ailleurs déjà fait.

- soit on ne l'est pas. Dans ce cas il faut improviser avec les moyens du bord. Pour quelques jours c'est aussi possible de se débrouiller. C'est là que les informations disponibles, par exemple sur ce forum, sont importantes. Par exemple connaitre les méfaits du monoxyde de carbone (chauffage d'appoint) est une chose importante.


En revanche, être exposé à ces conditions durant un temps prolongé sur la base d'une situation généralisée, poserait évidemment plus de problèmes. Car c'est vrai que nos modes de vie sont devenus plus complexes, donc plus fragiles, que par le passé.

Ceci dit les parisiens ont survécu au siège de Paris en 1870 et les français du nord à deux longues occupations allemandes, parfois sur la ligne de front. Il y a eu des survivants aux longs hiver de Saint Petersbourg durant la 2GM.

Certains ont gardé ce souvenir, d'autres pas. Les temps ont changé ( pas obligatoirement totalement négativement), mais cela reste tout de même des points de référence.

Comme d'habitude dans ces situations il est préférable d'être "riche, jeune, socialement intégré et en bonne santé" est mieux que "pauvre, vieux, isolé et malade". On ne peut pas agir obligatoirement sur tous ces facteurs de façon positive, mais on peut tout de même éviter de subir et anticiper.

Smile

sesska

sesska

Bon, je reviens à la charge avec ces histoires de sdc 5°

Ca me fais chier de racheter du matos cher, technique et ultra spécialisé… qui vas sûrement au bout de 2 saisons finir sacrifié, bouffé par les rats de la grange, sur l’autel de la sur-consommation compulsive… fuck you babylon !


Je suis passé à moins de 0° plein de fois avec le mien (jumpy complétement gelé à l’intérieur), en calcif, sans ressentir le moindre froid (à part à la sortie, bien sûr, mamama!!!)

… j’ai un métabolisme rapide, comme on dit, je mange beaucoup, je reste sec (enfin… ça commence à être un peu moins évident à certains endroits Neutral ) et j’ai globalement toujours trop chaud.

Là par exemple je suis le seul de ma boîte en manches courtes.

J’ai retesté il y a 10jours, mais il a fait un petit 5° je pense… et je manque de créneau pour sortir faire du test en grand (pas l’envie qui manque, hein, vous imaginez)

Donc je théorise un peu en attendant.

Je considère que ma température limite en calcif et sur mon autogonflant est à 0°
C’est sûrement moins, mais je préfère prendre large

Dans la liste ci-dessous de trucs ‘’en plus’’, à votre avis lesquels sont pertinents, lesquels sont mal utilisés (au mauvais endroit), lesquels ne servent à rien du tout ?
Et la question complémentaire, Maryse : A combien de degrés gagnés vous estimeriez chaque élément ?

sachant que l’approche est théorique et que je testerai progressivement, bien sûr, et que dans l’idée, c’est sous tarp (2x3m) en demi tipi, fermé par un poncho, avec un chien dedans (ça doit bien ajouter quelques degrés !!)

- Tapis de sol (bout de bâche de peintre qui dépasse bien sur les côtés) pour palier au poncho, habituellement utilisé comme tel.
- Couverture de survie réutilisable, côté réflecteur vers le haut ( ?).
- Sac de soie
- Pyjama ‘’technique’’, en gros sous vêtement synthétique/laine chassettes/calcif long/haut manches longues/kefieh+bonnet
- Autogonglant dans le sursac
- Sursac en goretex (le millet)
- Plaid enroulé autour du sursac
- Bouillotte (même si en fait au petit matin ça doit être froid non ?)

Vous verriez d’autres choses possibles pour améliorer à peu de frais ?

Voilou, si vous avez 2mn pour jouer avec mon triste moi !

http://loiseauivre.unblog.fr/

Teacher

Teacher
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Mon humble avis, en comparant:
- couverture de survie apporte plus de chaleur qu'un bout de bâche de peintre, qui coupe l'humidité sans plus, et si ta bâche dépasse, bonjour les surprises en cas de pluie, vaut mieux relever le surplus contre les parois intérieures
- pyjama technique tel que décrit plus chauffant qu'un sac de soie
- plaid enroulé autour du sac, pas du sursac, mais c'est qu'une impression, jamais utilisé de sursac

Cela dit, j'ai longtemps râlé (de triste mémoire) sur le matos cher, mais au final, après un risque sérieux d'hypothermie dans un sdc trop limite, je n'ai jamais regretté l'achat d'un BON sac, qui sert encore et encore, les rats ne l'auront pas

https://www.youtube.com/channel/UCMu6qfiptG2XbXA8U-dca0w

sesska

sesska

merci de ton retour, donc en soi, le sac à viande sert pas à grand chose
pour la couverture de survie je me demandais si c'était mieux dessus ou dessous en fait
le sursac, je le prend tout le temps, un peu pour les courants d'air, beaucoup pour protéger le sdc
c'est pas toptop, ça condense toujours un peu, même grand ouvert... mais je me dis qu'en situation tendue, tout fermé, ça reste un truc ''pour s'en sortir''

mais, moi qui ai toujours trop chaud, ça me gonfle d'acheter un -10° que je ne supporterai plus à partir de fin Mars, tu vois un peu le dilemme ?

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Kilbith

Kilbith

Uniquement sur l'aspect chaleur!

- Tapis de sol (bout de bâche de peintre qui dépasse bien sur les côtés) pour palier au poncho, habituellement utilisé comme tel.
Rien.
- Couverture de survie réutilisable, côté réflecteur vers le haut ( ?).
Rien (ou presque)
- Sac de soie
Rien (ou presque)
- Pyjama ‘’technique’’, en gros sous vêtement synthétique/laine chassettes/calcif long/haut manches longues/kefieh+bonnet
Bien (sauf le kefieh qui serait avantageusement remplacé par un passe montagne ou même ton sac de soie).
- Autogonglant dans le sursac
Bien SI le sursac est très grand.
- Sursac en goretex (le millet)
+5°C (au mieux).
- Plaid enroulé autour du sursac
Assez peu. En revanche le plaid plié en deux et placé sur toi dans le sac, c'est pas mal si le sac est grand.
- Bouillotte (même si en fait au petit matin ça doit être froid non ?)
Très bien. Pas directement au contact de la peau.

Dans les trucs en plus :
- bien secouer son sac avant de s'en servir
- ne pas arrivé dedans glacé
- se lever dès qu'on a envie de pisser
- absolument rien en coton. Y compris le calcif.
- chausson en duvet ou très grosses chaussettes qui ne serrent pas (taille au dessus et si besoin couper les élastiques)
- moufles.
- grand bonnet avec le rebord déplié sur le nez (pas sur les narines).
- deux matelas isolant.
- pull polaire large placé en "boite isolante" sur les pieds. A défaut un anorak léger.
- chaufferettes chimiques (gros modèles)
- manger de la viande grasse.



Dernière édition par Kilbith le Mer 25 Nov 2015 - 23:03, édité 1 fois

Tibaldog

Tibaldog
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Pareil je dirai que le sac en soie est superflue. Un sac à viande en polaire à la limite mais en soie pour le froid, perso j'ai pas trouvé que ça apportait grand chose au niveau thermique...

Ma technique froid c'est (avec ma faible expérience car jamais bivouaqué par -10°C), en partant du sol :

- tapis de sol pour éviter l'humidité direct (ta bâche de peintre c'est pas mal je trouve, moi j'ai un poncho)
- une couverture de survie pour "couper" le froid du sol
- une couverture polaire
- un tapis de sol isolant therm-a-rest (perso j'ai un demi qui va de la tête au cul, mes jambes et pieds étant surélevé légèrement car je dors avec mes habits secs au fond du sac de couchage)
- duvet -10°C confort acheté 50€ dans un surplus ya quelques temps déjà, pas certains que ça soit un vrai -10°C.
- sac à viande en polaire pareil acheté dans un surplus.
- chaussette thermique, collant thermique, haut thermique manche longue, bonnet et si besoin gants
- je rajoute une couverture de survie au-dessus et j'essaye de m'enrouler dedans mais en général ça ne tient pas lol

La couverture polaire je l'a positionne sous mon tapis de sol isolant car mon expérience m'a amené à préférer ainsi. Le tapis de sol me chauffe mieux quand je suis en contact direct avec lui que lorsque j'ai la couverture dessus. De plus comme elle dépasse, je peux l'a rabattre sur moi pour ajouter une couche et elle bouge moins que si elle était par dessus le tapis de sol.

A cela évidemment, manger bien calorique avant de dormir et ne pas avoir envie de pisser Wink

De mémoire comme ça, les échanges thermiques du corps si je ne me trompe pas sont principalement au niveau de la tête, mains, pieds et cul. Donc bien protéger ces zones là.

Après je suis d'accord que collectionner le matos c'est chiant. Pareil j'aime pas avoir des trucs qui restent à la maison car ce n'est plus la saison.
Maintenant le duvet c'est quand même un outil important en bivouac à ne pas négliger. Je possède deux duvets du coup, un pour le grand froid. Un pour les 3 autres saisons en vrai duvet, confort 0°C, léger, petit etc... C'est un bon compromis pour moi, après ça reste personnel.



Dernière édition par Tibaldog le Mer 25 Nov 2015 - 20:47, édité 2 fois

Tibaldog

Tibaldog
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Ah beh Kilbith m'a devancé lol

Ya des bons trucs dans ton post, merci !
En effet, ne pas aller dormir en étant gelé !

Perso je n'ai jamais eu à utiliser une chaufferette ou une bouilloire. Mais ça ne coûte rien d'en avoir (des chaufferettes au moins) en effet, merci pour l'idée.
Pareil pour le pull en polaire au pieds, en effet ça peut être sympa !

Par contre, j'ai toujours été sceptique pour les sursacs. La condensation n'est-elle pas un fléau pour le coup ? J'hésite toujours à en prendre un.

Kasmodian

Kasmodian
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Tout les conseils de Kilbith sont à mon avis à suivre.
Ma technique personnelle (et ça reste personnel hein) :

Pour les habits :
Sous-vêtements techniques
chaussettes heat holder
cagoule
gants
tour de cou polaire
bonnet péruvien alpaga doublé polaire (je l'appel "le fourneau")
masque de nuit

Je garde l'idée de la polaire au pied qui me paraît très intéressante

Pour le matos de couchage (du sol au tarp) :

Grabber
Therm-a-rest Z-lite
autogonflant trail lite
sac de couchage 0°C confort vérifier
sac à viande en soie (plus pour ne pas crader le SdC qu'autre chose)
plaid polaire (dans le SdC)
l'autre Grabber montée en tarp (je recherche l'effet four)
Tarp

Sans lle plaid, l'autogonflant, la Grabber en tarp et le bonnet péruvien; ça passe à -4°C vérifié en grotte.

C'est juste mon avis sur la question. Il n'a rien de définitif.

Kilbith

Kilbith

Tibaldog a écrit:
Par contre, j'ai toujours été sceptique pour les sursacs. La condensation n'est-elle pas un fléau pour le coup ? J'hésite toujours à en prendre un.

C'est le problème, particulièrement avec un sac en duvet. Dans le cas ou ça condense, le duvet devient humide et on le ressent la seconde nuit (ou en fin de nuit).  C'est aussi un problème si le sursac est lourd ou pas assez large (ça compresse le duvet).

Néanmoins, un sursac élimine totalement la perte due au vent et à la convection à travers le tissu. C'est vraiment un plus sous tarp. En plus, s'il ne serre pas le sac de couchage, il ajoute une couche d'air tiède relativement immobile autour du sac.

Et evidemment il protège de la pluie, du renversement de gamelle, de la neige qui fond dans la tente et de la vapeur d'eau++ quand on cuisine dans la tente ou quand on est dans un nuage avec humidité saturante.

On considère que les sacs en duvet avec une membrane imper/respi ont un gain théorique d'environ 5°C. Un sursac devrait apporter un gain du même ordre.

Un plaid polaire apporte aussi entre 3 et 5 °C, sous réserve que le sac de couchage soit assez large. Mais c'est plus lourd et bien plus encombrant que 100g de duvet de plus qui apporte aussi environ 5°C.

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