Excellente observation, Tibaldog, dans les deux boîtes la cire devient liquide à cause de la chaleur.
Si tu penses que la seconde boîte est plus liquide, c’est simplement que la cire prend une
couleur plus ambrée, cela provient de la résine chaude.
Pour la boîte sans résine, la cire devient aussi liquide, mais cela est moins visible, car la cire est presque transparente.
Ce liquide prend feu grâce aux copeaux qui servent de mèches. Pas de copeaux pas ou peu de flammes.
La chaleur, la longévité et la production de belles flammes, viennent du nombre et de la qualité des copeaux. Il va sans dire que
des copeaux de bois gras sont de meilleure qualité que du bois d’Orme (voir tableau) mais ils diffuseront un peu de fumée noire. Les copeaux de Buis durent assez longtemps, car c’est un bois dur.
C’est dans cet esprit, aussi, que j’ai diffusé le tableau, malheureusement incomplet.
Le feu est un art complexe, nous avons encore à apprendre dans ce domaine.
Il faut, je le crois, d’abord expérimenter en bonne situation et appliquer, ensuite,
en situation dégradée,
c’était le but de ton poste et pour réussir,
il faut faire un sans faute.
Je crois que nous avons, aussi, à apprendre à différencier les nombreux et très variés
états du bois que nous récoltons pour faire du feu.
Un bon bois en mauvais état ne sera pas forcément bon pour se sécher. De même qu’une bonne voiture en mauvais état sera dangereuse à conduire…
Questions : pour se réchauffer ou se sécher les vêtements, quel type de feu (quelle forme) devons-nous adopter pour être efficace ?
La forme du feu est-elle importante dans l’efficacité du séchage ou du réchauffage attendu ?En dehors, bien sûr, du type de bois à utiliser en fonction de ce que l’on attend du feu.
Ci-dessous quelques feux …et deux réflecteurs…