Je dirais que ça dépend d'où tu vis.
Je ne parlerai que de ce que je connais : le sud-est de la France.
Les tiques : y'en a pas beaucoup par ici on a pas à se plaindre. Mais vu le danger de Lyme, ce risque reste tout en haut de ma liste. J'ai toujours un pied de biche à tique avec moi et je me contrôle tous les soirs.
Les moustiques : ça, c'est pénible. Les tigres surtout qui ne comprennent que le répulsif et qui attaquent aussi le jour. Un peu de végétation verte dans le feu aide à les repousser un peu mais gaffe à la fumée.
Les scolopendres : dans mon coin ils peuvent être monstrueux, leur morsure est SUPER douloureuse, toujours faire gaffe quand tu remballes ta bâche de sol. Et aussi les godasses.
Les fourmis : plus elles sont petites, plus elles sont chiantes je trouve. Faire attention au montage et balancer de la bouffe bien odorante à l'opposé du lieu de bivouac. Ça les occupe.
Les scorpions/araignées : même chose que pour les scolopendres, ici on en a des espèces assez virulentes (veuves noires rares mais j'en ai déjà vu 2, et un petit scorpion jaune pâle dont la piqûre est vraiment dangereuse) alors faut faire gaffe aux endroit clos, sombres et qui ont tendance à garder l'humidité.
Les serpents : il paraît qu'on en a. j'en ai jamais vu et j'ai jamais eu à m'en plaindre. Mais par défaut, je fais gaffe dans les herbes hautes et sur les rochers au soleil.
Les guêpes/frelons : Ils peuvent être de bonne taille et assez agressifs, faire attention parce que ça peut être très incapacitant et s'infecter assez vite en plus. On peut essayer de confectionner des pièges à la bière et la viande qui fonctionnent correctement pour éviter la prolifération sur le bivouac.
Les taons : je n'ai eu à m'en plaindre que quand il y avait du bétail dans le coin ou des chevaux. Mais c'est clair que c'est pénible quand il y en a. Je pense que les mêmes recettes que les moustiques s'appliquent même si je n'ai jamais testé.
Les sangliers : alors là pour le coup, y'en a partout. J'ai même bivouaqué à plusieurs reprise dans une réserve de chasse aux sangliers et aucun n'est jamais venu me voir. D'après les chasseurs, tant que tu ne les menaces pas eux ou leurs petits, ils passent au large.