Il y a de ça quelques mois Jökull, P-E et moi faisions une petite sortie bien sympa en Lozère. Au cours de ces longues discussions entre amis a germé l’idée de faire une sortie « engagée » sur le thème des fameux « 5C ».
Il nous est apparu qu’on n’avait (heureusement) jamais testé réellement tout nos kits d’urgence nature respectifs en totalité et en condition réelles. Il convenait donc d’y remédier. En en discutant avec plusieurs autres membres nous sommes donc monté à 5 participants pour cette sortie que nous appellerons bien opportunément « la sortie des 5C » (5 couillons, 5 crétins, 5 courageux, etc.. on s’est pas mal posé la question du coup )
L’objectif : Faire une sortie minimaliste en matériel en testant nos capacités et matériels en condition dégradée.
Le lieu : après plusieurs idées soumises, le choix s’est arrêté sur le plateau du Carroux, dans l’Hérault (34)
L’équipe (que dis-je, la Dream Team) : Jökull, P-E, Tibaldog, Homme Gris, et moi-même.
Le scénario : Arrivés dans un refuge avec nos bardas, nous prenons la décision d’aller explorer les environs vers 12h en emportant uniquement avec nous nos kits nature et un peu d’eau. Malheureusement, nous nous perdons. Le but est donc pour nous de retrouver le refuge pour récupérer nos sacs à dos et rentrer à bon port.
Le matériel : En ce qui me concerne, mon kit nature dont vous pouvez retrouver la composition ici (j’y ai adjoint une Grabber, 500 cl d’eau, ainsi que du cordage pour ne pas avoir à défaire mes 2 bracelets de survie). Le tout devait rentrer dans un contenant ne faisant pas plus de 10l. Pour ma part j’ai opté pour le 10l premier prix de D4 qui du coup n’était pas plein. Les autres participants vous détailleront les leur.
Nous partons donc à midi du refuge, après un bref début sur le plateau, nous abordons des dénivelés assez raides qui nous mènent petit à petit vers un cirque naturel. Nous enchaînons donc dénivelés positifs et négatifs toute l’après-midi, passant même par des passages infranchissables sans l’aide de chaînes disposées là. Nous vient à ce moment là l’observation que nous n’aurions que difficilement pu franchir ces difficultés avec nos sacs restés sous bonne garde au refuge.
Un peu plus tard, observant l’heure, nous nous disons qu’il serait temps de trouver un lieu pour bivouaquer, de préférence à proximité d’eau car nos réserves sont épuisées. Il est 17h. le temps de trouver un mince torrent, un lieu propice dans ce cirque escarpé, et de monter le camp, il est 20h30. Grand temps donc pour nous d’allumer le feu. Et il est temps pour moi de m’occuper d’Homme Gris qui commence à boiter à cause de son genou. Un petit massage plus tard, il se pensait (et moi aussi) retapé.
C’est le moment que choisit le vent pour s’inviter à la fête, constant, impitoyable, avec des rafales puissantes, assez puissantes en tout cas pour déchirer ma Grabber ! Il ne faiblira que vers 4h du matin me laissant quelques heures de sommeil. Heureusement, le bivouac était bien conçu et nous avons pu profiter d’un peu de chaleur. Il a fait 7°C au plus froid de la nuit, je ne connais pas le ressenti dû au vent mais il était de toute façon moindre aux vues des rafales de vent.
Arrive le matin, et nous faisons le choix de repartir tôt (8h). Nous remballons en appliquant la règle du « leave no trace ». Nous recommençons notre enchaînement de dénivelés toutes la matinée avec un vent omniprésent et un Homme Gris dont l’état du genou devient de plus en plus préoccupant. Mais il fait preuve d’un courage exemplaire et continue l’ascension jusqu’au refuge sans un mot de plaintes.
Au terme d’une remontée sur le plateau qui nous a tous paru interminable, nous arrivons au refuge vers 12h30.
Voici quelques (mauvais) clichés que j’ai pu prendre avant que ma GoPro ne rende l’âme.
Vient donc l’heure du bilan.
Les points positifs :
- Le groupe a su rester soudé, jamais de remontrance, ou de râlage. Pas de mise au ban non plus, une super solidarité.
- Mon kit se révèle cohérent, même s’il mérite quelques ajustages (c’était inévitable). Cela fera l’objet d’un futur post
- Le physique a tenu bon malgré la fatigue ! C’était une préoccupation pour moi qui n’est pas au mieux de ma forme actuellement.
- Les savoirs que j’ai pu acquérir au cours de mes stages et sorties précédentes le sont pour de bon.
- Je ne suis pas tant une quiche en orientation que je le pensais.
- Bonne gestion des ressources disponibles.
Les points négatifs :
-Certains des items de mon kit subiront des changements pour plus d’ergonomie. Exit les deux couvertures de survie à usage unique, et bonjour le deuxième sac poubelle et la Grabber. Du coup, le contenant devra évoluer aussi.
Voilà ce que je peux en dire, les autres participants étofferont ce récit du leur.
N’hésitez pas si vous avez des questions ou des remarques !
Il nous est apparu qu’on n’avait (heureusement) jamais testé réellement tout nos kits d’urgence nature respectifs en totalité et en condition réelles. Il convenait donc d’y remédier. En en discutant avec plusieurs autres membres nous sommes donc monté à 5 participants pour cette sortie que nous appellerons bien opportunément « la sortie des 5C » (5 couillons, 5 crétins, 5 courageux, etc.. on s’est pas mal posé la question du coup )
L’objectif : Faire une sortie minimaliste en matériel en testant nos capacités et matériels en condition dégradée.
Le lieu : après plusieurs idées soumises, le choix s’est arrêté sur le plateau du Carroux, dans l’Hérault (34)
L’équipe (que dis-je, la Dream Team) : Jökull, P-E, Tibaldog, Homme Gris, et moi-même.
Le scénario : Arrivés dans un refuge avec nos bardas, nous prenons la décision d’aller explorer les environs vers 12h en emportant uniquement avec nous nos kits nature et un peu d’eau. Malheureusement, nous nous perdons. Le but est donc pour nous de retrouver le refuge pour récupérer nos sacs à dos et rentrer à bon port.
Le matériel : En ce qui me concerne, mon kit nature dont vous pouvez retrouver la composition ici (j’y ai adjoint une Grabber, 500 cl d’eau, ainsi que du cordage pour ne pas avoir à défaire mes 2 bracelets de survie). Le tout devait rentrer dans un contenant ne faisant pas plus de 10l. Pour ma part j’ai opté pour le 10l premier prix de D4 qui du coup n’était pas plein. Les autres participants vous détailleront les leur.
Nous partons donc à midi du refuge, après un bref début sur le plateau, nous abordons des dénivelés assez raides qui nous mènent petit à petit vers un cirque naturel. Nous enchaînons donc dénivelés positifs et négatifs toute l’après-midi, passant même par des passages infranchissables sans l’aide de chaînes disposées là. Nous vient à ce moment là l’observation que nous n’aurions que difficilement pu franchir ces difficultés avec nos sacs restés sous bonne garde au refuge.
Un peu plus tard, observant l’heure, nous nous disons qu’il serait temps de trouver un lieu pour bivouaquer, de préférence à proximité d’eau car nos réserves sont épuisées. Il est 17h. le temps de trouver un mince torrent, un lieu propice dans ce cirque escarpé, et de monter le camp, il est 20h30. Grand temps donc pour nous d’allumer le feu. Et il est temps pour moi de m’occuper d’Homme Gris qui commence à boiter à cause de son genou. Un petit massage plus tard, il se pensait (et moi aussi) retapé.
C’est le moment que choisit le vent pour s’inviter à la fête, constant, impitoyable, avec des rafales puissantes, assez puissantes en tout cas pour déchirer ma Grabber ! Il ne faiblira que vers 4h du matin me laissant quelques heures de sommeil. Heureusement, le bivouac était bien conçu et nous avons pu profiter d’un peu de chaleur. Il a fait 7°C au plus froid de la nuit, je ne connais pas le ressenti dû au vent mais il était de toute façon moindre aux vues des rafales de vent.
Arrive le matin, et nous faisons le choix de repartir tôt (8h). Nous remballons en appliquant la règle du « leave no trace ». Nous recommençons notre enchaînement de dénivelés toutes la matinée avec un vent omniprésent et un Homme Gris dont l’état du genou devient de plus en plus préoccupant. Mais il fait preuve d’un courage exemplaire et continue l’ascension jusqu’au refuge sans un mot de plaintes.
Au terme d’une remontée sur le plateau qui nous a tous paru interminable, nous arrivons au refuge vers 12h30.
Voici quelques (mauvais) clichés que j’ai pu prendre avant que ma GoPro ne rende l’âme.
Vient donc l’heure du bilan.
Les points positifs :
- Le groupe a su rester soudé, jamais de remontrance, ou de râlage. Pas de mise au ban non plus, une super solidarité.
- Mon kit se révèle cohérent, même s’il mérite quelques ajustages (c’était inévitable). Cela fera l’objet d’un futur post
- Le physique a tenu bon malgré la fatigue ! C’était une préoccupation pour moi qui n’est pas au mieux de ma forme actuellement.
- Les savoirs que j’ai pu acquérir au cours de mes stages et sorties précédentes le sont pour de bon.
- Je ne suis pas tant une quiche en orientation que je le pensais.
- Bonne gestion des ressources disponibles.
Les points négatifs :
-Certains des items de mon kit subiront des changements pour plus d’ergonomie. Exit les deux couvertures de survie à usage unique, et bonjour le deuxième sac poubelle et la Grabber. Du coup, le contenant devra évoluer aussi.
Voilà ce que je peux en dire, les autres participants étofferont ce récit du leur.
N’hésitez pas si vous avez des questions ou des remarques !
Dernière édition par Kasmodian le Mar 9 Mai 2017 - 8:33, édité 1 fois