Je suis nouveau sur ce forum et pour fêter ça je poste ce petit article sur la poterie telle que la faisait nos ancêtres au paléolithique. Je suis un peu obsédé par les contenants et je me demandais comment faire si je n'avais pas de marmite...
La poterie primitive
Les premières céramiques sont fabriquées tout simplement en montant les uns sur les autres des colombins d'argile. Une fois séchés au soleil, les récipients sont entassés dans une petite cavité creusée dans le sol et recouverts de bois auquel on met le feu. L'utilisation de véritables fours ne se fera que beaucoup plus tard.
La poterie primitive.
Le matériel :
- De l’argile que l’on aura pris soin de récupérer dans un fossé, au bord d’une rivière, d’un étang …
- D’un dégraissant sous forme de charbon, sable, crottin de cheval, os pilé … qui permettra à la poterie de supporter le choc thermique lors de sa cuisson.
- Un morceau de bois dense type buis pour le lissage, le bois animal va également très bien.
- De l’eau pour humidifier l’argile et qui aidera au jointoiement.
- Un plan de travail relativement plat pour modeler les colombins.
- Une peau de bête sur laquelle sera posé le pot en cour de façonnage.
- Deux mains sans forcément tous les doigts
Préparation de l’argile :
- Selon la composition de l’argile il faudra y adjoindre un dégraissant. Son choix devait être autrefois autant lié à l’aspect pratique que culturel. C’est ainsi que l’on peut y retrouver divers minéraux broyés, charbon, os etc…
- Il convient de procéder à quelques échantillonnages et de les faire cuire après séchage pour observer leur réaction.
Le façonnage :
- Le principe étant de ne pas utiliser de tour, inconnu à l’époque, et pouvoir malgré tout fabriquer un contenant. Le fond est généralement globulaire ce qui nécessite durant le montage un support souple type peau de bête. Le fond peut être commencé directement au colombin ou bien utiliser sa paume et s’en servir de contre moule.
- Poursuivre en ajustant le colombin suivant en prenant bien soin de l’écraser entre le pouce et l’index tout en appuyant vers le fond.
- Selon les cultures les colombins peuvent être additionnés différemment. Le type Horgen privilégie le positionnement oblique du colombin. Clairvaux ancien et récent se caractérisent par des colombins obliques alternés …
- Les jonctions entre les colombins peuvent aussi témoigner d’un type culturel, selon qu’on utilise son pouce, un lissoir en os etc…
- Il en va de même du lissage qui peut être effectué au doigt, au cuir, au galet etc… Le battage avec ou sans contre batte laisse également des marques caractéristiques à la surface des poteries.
- Il faut garder à l’esprit qu’une poterie se caractérise par sa forme générale mais également par les constituants de sa pâte et la chaine opératoire de façonnage.
Le séchage :
- Opération non moins délicate que le façonnage, en effet, il est conseillé un séchage en douceur dans un endroit frais et à l’ombre limitant ainsi les accidents de retrait.
- Si votre argile est « tolérante » vous pourrez la disposer à quelques distances du foyer et ainsi gagner du temps.
Ce post est copié/collé qui vient de ce site : http://www.natureprehistorique.com/contenu/technique-de-poterie-primitive
Merci de ne pas voler le travail des autres !
Veuillez citez vos sources et signaler qu'il s'agit d'un texte qui n'est pas le votre !
La poterie primitive
Les premières céramiques sont fabriquées tout simplement en montant les uns sur les autres des colombins d'argile. Une fois séchés au soleil, les récipients sont entassés dans une petite cavité creusée dans le sol et recouverts de bois auquel on met le feu. L'utilisation de véritables fours ne se fera que beaucoup plus tard.
La poterie primitive.
Le matériel :
- De l’argile que l’on aura pris soin de récupérer dans un fossé, au bord d’une rivière, d’un étang …
- D’un dégraissant sous forme de charbon, sable, crottin de cheval, os pilé … qui permettra à la poterie de supporter le choc thermique lors de sa cuisson.
- Un morceau de bois dense type buis pour le lissage, le bois animal va également très bien.
- De l’eau pour humidifier l’argile et qui aidera au jointoiement.
- Un plan de travail relativement plat pour modeler les colombins.
- Une peau de bête sur laquelle sera posé le pot en cour de façonnage.
- Deux mains sans forcément tous les doigts
Préparation de l’argile :
- Selon la composition de l’argile il faudra y adjoindre un dégraissant. Son choix devait être autrefois autant lié à l’aspect pratique que culturel. C’est ainsi que l’on peut y retrouver divers minéraux broyés, charbon, os etc…
- Il convient de procéder à quelques échantillonnages et de les faire cuire après séchage pour observer leur réaction.
Le façonnage :
- Le principe étant de ne pas utiliser de tour, inconnu à l’époque, et pouvoir malgré tout fabriquer un contenant. Le fond est généralement globulaire ce qui nécessite durant le montage un support souple type peau de bête. Le fond peut être commencé directement au colombin ou bien utiliser sa paume et s’en servir de contre moule.
- Poursuivre en ajustant le colombin suivant en prenant bien soin de l’écraser entre le pouce et l’index tout en appuyant vers le fond.
- Selon les cultures les colombins peuvent être additionnés différemment. Le type Horgen privilégie le positionnement oblique du colombin. Clairvaux ancien et récent se caractérisent par des colombins obliques alternés …
- Les jonctions entre les colombins peuvent aussi témoigner d’un type culturel, selon qu’on utilise son pouce, un lissoir en os etc…
- Il en va de même du lissage qui peut être effectué au doigt, au cuir, au galet etc… Le battage avec ou sans contre batte laisse également des marques caractéristiques à la surface des poteries.
- Il faut garder à l’esprit qu’une poterie se caractérise par sa forme générale mais également par les constituants de sa pâte et la chaine opératoire de façonnage.
Le séchage :
- Opération non moins délicate que le façonnage, en effet, il est conseillé un séchage en douceur dans un endroit frais et à l’ombre limitant ainsi les accidents de retrait.
- Si votre argile est « tolérante » vous pourrez la disposer à quelques distances du foyer et ainsi gagner du temps.
Ce post est copié/collé qui vient de ce site : http://www.natureprehistorique.com/contenu/technique-de-poterie-primitive
Merci de ne pas voler le travail des autres !
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