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il vaudrait mieux scinder le post
11 avril 2014
Maladie à virus Ebola : informations à destination des professionnels de santé
http://www.sante.gouv.fr/maladie-a-virus-ebola-informations-a-destination-des-professionnels-de-sante
"...La prise en charge est organisée de la manière suivante : avis du HCSP :
A. Pour les personnes asymptomatiques de retour de la zone à risque :
La personne surveille quotidiennement sa température. Toute fièvre supérieure à 38,5°C doit être considérée comme cas suspect et la personne doit se signaler au Centre 15.
Aucune mesure d’éviction n’est requise.
Dans le cas où une personne serait considérée comme ayant eu un risque de transmission particulièrement élevé, cette surveillance doit être accompagnée d’une prise de contact avec le médecin infectiologue de l’établissement de santé de référence de la zone de défense.
B. Pour les patients symptomatiques :
Tout cas suspect doit se signaler au Centre 15. Il doit être classé (exclu ou possible) le plus tôt possible par un contact entre le Centre 15, l’InVS et l’ARS selon la définition de cas (qui est susceptible d’évoluer, notamment dans les zones géographiques concernées).
Dans cette situation, la prise en charge d’un cas suspect, d’autant plus qu’il existe des signes de gravité, doit prendre en compte un diagnostic de pathologies tropicales endémiques de la zone à risque ou d’autres maladies cosmopolites (avis HCSP).
Les conditions de prise en charge ainsi que les précautions à prendre sont décrites dans l’avis du HSCP.
Cette prise en charge doit s’effectuer :
Pour les cas suspects : dans un établissement de santé doté d’un laboratoire de type L3 (ex P3) ;
Pour les cas possibles : dans l’établissement de santé de référence de la zone de défense (service de maladie infectieuse et tropicale). Le transfert du cas doit s’effectuer par la régulation du SAMU-Centre 15 en mettant en œuvre les mesures d’hygiène décrites dans l’avis de l’HCSP. Toute hospitalisation d’un cas suspect ou possible doit conduire à la mobilisation de l’équipe opérationnelle d’hygiène de l’établissement.
Situations non régulées :
Si un cas suspect se déclare en dehors du schéma de régulation, la conduite à tenir est la suivante (dans l’attente d’une régulation avec le Centre 15) :
concernant le cas suspect : lui mettre un masque chirurgical, l’isoler, ne faire aucun acte (y compris glycémie capillaire, prélèvement de gorge, etc.), éviter tout contact avec les liquides biologiques, frictionner les mains avec des solutions hydro-alcooliques ;
concernant la personne qui s’en occupe : a minima gants, masque chirurgical, frictionner les mains avec des solutions hydro-alcooliques ;
concernant l’entourage du cas suspect : relever les coordonnées des personnes ayant eu un contact étroit avec le sang ou tout autre fluide biologique ;
obtenir le plus rapidement possible une régulation médicale via le Centre 15 : la conduite à tenir sera alors précisée.
Réalisation des examens biologiques :
Le diagnostic de maladie à virus Ebola relève de l’expertise du Centre National de Référence de très haut niveau de sécurité (P4). Tout autre examen biologique réalisé sur un cas suspect, possible ou confirmé doit être réalisé dans un laboratoire L3. Les examens biologiques, les actes invasifs doivent être limités au strict nécessaire. Les DASRI lié à un cas confirmé doivent être inactivés avant leur élimination (avec de l’eau de Javel) ou autoclavés. L’incinération de ces DASRI est obligatoire.
Il n’existe aucun traitement curatif spécifique validé.
Veille et surveillance de la maladie à virus Ebola en France
C’est une maladie à déclaration obligatoire : tout cas suspect doit être signalé sans délai et par tous moyens au Centre 15 et à l’ARS.
Mesures de prévention..."
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11 avril 2014
Maladie à virus Ebola : informations à destination des professionnels de santé
http://www.sante.gouv.fr/maladie-a-virus-ebola-informations-a-destination-des-professionnels-de-sante
"...La prise en charge est organisée de la manière suivante : avis du HCSP :
A. Pour les personnes asymptomatiques de retour de la zone à risque :
La personne surveille quotidiennement sa température. Toute fièvre supérieure à 38,5°C doit être considérée comme cas suspect et la personne doit se signaler au Centre 15.
Aucune mesure d’éviction n’est requise.
Dans le cas où une personne serait considérée comme ayant eu un risque de transmission particulièrement élevé, cette surveillance doit être accompagnée d’une prise de contact avec le médecin infectiologue de l’établissement de santé de référence de la zone de défense.
B. Pour les patients symptomatiques :
Tout cas suspect doit se signaler au Centre 15. Il doit être classé (exclu ou possible) le plus tôt possible par un contact entre le Centre 15, l’InVS et l’ARS selon la définition de cas (qui est susceptible d’évoluer, notamment dans les zones géographiques concernées).
Dans cette situation, la prise en charge d’un cas suspect, d’autant plus qu’il existe des signes de gravité, doit prendre en compte un diagnostic de pathologies tropicales endémiques de la zone à risque ou d’autres maladies cosmopolites (avis HCSP).
Les conditions de prise en charge ainsi que les précautions à prendre sont décrites dans l’avis du HSCP.
Cette prise en charge doit s’effectuer :
Pour les cas suspects : dans un établissement de santé doté d’un laboratoire de type L3 (ex P3) ;
Pour les cas possibles : dans l’établissement de santé de référence de la zone de défense (service de maladie infectieuse et tropicale). Le transfert du cas doit s’effectuer par la régulation du SAMU-Centre 15 en mettant en œuvre les mesures d’hygiène décrites dans l’avis de l’HCSP. Toute hospitalisation d’un cas suspect ou possible doit conduire à la mobilisation de l’équipe opérationnelle d’hygiène de l’établissement.
Situations non régulées :
Si un cas suspect se déclare en dehors du schéma de régulation, la conduite à tenir est la suivante (dans l’attente d’une régulation avec le Centre 15) :
concernant le cas suspect : lui mettre un masque chirurgical, l’isoler, ne faire aucun acte (y compris glycémie capillaire, prélèvement de gorge, etc.), éviter tout contact avec les liquides biologiques, frictionner les mains avec des solutions hydro-alcooliques ;
concernant la personne qui s’en occupe : a minima gants, masque chirurgical, frictionner les mains avec des solutions hydro-alcooliques ;
concernant l’entourage du cas suspect : relever les coordonnées des personnes ayant eu un contact étroit avec le sang ou tout autre fluide biologique ;
obtenir le plus rapidement possible une régulation médicale via le Centre 15 : la conduite à tenir sera alors précisée.
Réalisation des examens biologiques :
Le diagnostic de maladie à virus Ebola relève de l’expertise du Centre National de Référence de très haut niveau de sécurité (P4). Tout autre examen biologique réalisé sur un cas suspect, possible ou confirmé doit être réalisé dans un laboratoire L3. Les examens biologiques, les actes invasifs doivent être limités au strict nécessaire. Les DASRI lié à un cas confirmé doivent être inactivés avant leur élimination (avec de l’eau de Javel) ou autoclavés. L’incinération de ces DASRI est obligatoire.
Il n’existe aucun traitement curatif spécifique validé.
Veille et surveillance de la maladie à virus Ebola en France
C’est une maladie à déclaration obligatoire : tout cas suspect doit être signalé sans délai et par tous moyens au Centre 15 et à l’ARS.
Mesures de prévention..."