du grec δί-λημμα (la je suis sûr que c'est utile tous les jours )
Je vous ferai grâce de parler de disjonction de deux propositions, de philosophie morale, de choix cornélien...
Vous savez tous qu'un dilemme est un choix que l'on doit faire entre deux choses incompatibles.
Dans notre préparation, je pense que nous avons tous envisagé (entre autre) quelle serait notre attitude vis à vis des autres en cas de KK (je parle là du gros KK, celui qui va durer pour une longue période).
Aider ou ne pas aider ?
(comme dirait Shakespeare dans Hamlet : "that is the question")
Toute notre préparation est pour nos proches et nous même. Nous ne pouvons pas nous préparer aussi pour les autres (a moins d'avoir des moyens très importants).
Cependant il est difficilement concevable, pour quiconque ayant un minimum de sens moral, de fermer les yeux sur la détresse du voisin qui dans cette période de KK n'aurait rien à manger.
Mais si on l'aide un peu, le jour ou l'on ne peut plus l'aider parce que notre famille serait mise en difficulté, ce voisin comprendrait-il ou continuerait-il à venir demander de l'aide ?
On en revient à la nécessité de garder notre préparation "secrète".
Mais cela ne résout pas notre dilemme....
Il peut y avoir une voie médiane...
Aider sans le faire savoir.
Prévoir (si l'on peut) pour les autres... ne serait-ce qu'un peu...
MAIS donner de manière anonyme (style quelques paquets de pâtes déposés devant la porte d'entrée).
Ainsi notre morale se trouve apaisée, on a aidé nos voisins et l'on pourra arrêter cette aide dès que notre famille risquera d'en souffrir.
Dilemme résolu ?