Les délires du PREVOYANT: LE GROUPE et les REGLES !

je reste persuadé que des groupes qui n'existent pas ou ne fonctionnent pas en période normale ne marcheront pas en période de crise.

reste le modèle qui marche depuis le néolithique : le village !

oui mais personnelement je vis en ville d'accord une petite ville mais en cas de rupture de normalité avec plus d'eau courante, plus de ravitaillement  et plus d'electricité, je vais pas y rester . alors des villes comme nice marseille paris, ça sera le chaos

sesska a écrit:dites les filles, je vous rappelle que dans les temps anciens... on vous aurait pas trop permis de la ramener non plus sur le sujet et ça aurait vite fini à coups de ceinturon c't'histoire

... pas oublier certains aspects vite idéalisés du ''chef de famille incontesté''... on a un système imparfait, soit, mais où tout le monde est libre de s'exprimer, donc d'apporter une richesse à la réflexion, ce n'est pas à négliger

Sauf qu'elles ont souvent(voir toujours) fait partie des conseils de village.

Et puis le 100% patriarcal n'a jamais vraiment existé. Il suffit de lire de nombreuses nouvelles et romans où la femme "porte la culotte" donc des histoires basées sur des faits réels(on en lit dans les romans de Jane Austen, dans des Guy de Maupassant, etc). Il y a des hommes qui n'ont pas vocation à être chef et à diriger même au sein du couple.

J'ai la chance d'avoir un hameau, qui compte 5 maisons, où existe déjà une vraie solidarité et une vraie entraide(surtout de la part de 3 des hommes).

En terme d'effectifs humains, nous serions 15-16 environ, dans l'ordre de leur compétences et "capacités" physiques : 2 enfants de moins de 10 ans, 2 jeunes filles de 17-23 ans(reviennent chez leurs parents), 2 jeunes femmes de 25-30 ans(+ 1 compagnon de l'aînée)(reviennent chez leurs parents), 1 femme de 70 ans, 1 femme de 55-65 ans, 1 femme de 30-40 ans, 1 femme de 35-45 ans, 1 femme de 47 ans(moi), 1 homme de 30-40 ans, 1 homme de 35-45 ans, 2 hommes de 55-65 ans. Il est probable que ma soeur nous amènerait ses 2 enfants(12 à 14 ans), et nous n'excluons pas le fait que mon frère(3 enfants de 12 à 15 ans) fasse de même tout en restant pour protéger sa maison.

Animaux : 10 chiens (3 de compagnies, 2 de chasse, 5 de garde), 3 poulaillers, 2 ruchers, 2 troupeaux de moutons.

Plantations : 4 jardins potagers, 2 pommeraies(à cidre), 1 verger multi fruits

Matériels : toutes les maisons contiennent du matériel agricole/jardinage et autres bricolages(scie, faux, etc), nous disposons d'un four à pain(le mien), je sais que sur les 5 maisons au moins 4 contiennent des armes... mais il ne serait pas impossible que les 5 soient armées. Du bois en stock dans 4 maisons sur 5.

Compétences(certitudes) : 7 adultes de 35 à 70 ans savent tuer et dépecer les animaux, savent jardiner, s'occuper d'élevages, cuisiner, etc...

Options humaines, animales et matérielles : 1 ferme qui se trouve "à vol d'oiseau" à 300 mètres du hameau(mais qui travaille en "traditionnel" avec matos électrique et produits chimiques), 1 ferme dans un hameau (avec 2(3?) habitations en plus) qui se trouve à 700 mètres(mais qui travaille en "écolo" avec panneaux solaires, travail manuel, etc).

@Alfgard bravo

Question trouvée sur le groupe facebook Québec preppers qui semble correspondre à une réflexion parmi les survivalistes, en fonction de l'afflux de commentaires:

"Dans votre plan survivaliste, avez-vous des critères pour déterminer qui joint ou ne joint pas votre groupe, est-ce que ces critères ne s'appliquent qu'aux étrangers ou même parmi vos familles et amis refuseriez vous un frère, une sœur, un cousin ou une amie si selon vos critères cette personne n'apporte aucuns plus, au contraire consommerait des ressources vitales pour quelqu'un de déjà préparé?"

Ma réponse: "Intéressante question. Affaire de leadership. Soit tu en as et il y aura peu de problèmes, quel que soit le groupe; soit tu en es dépourvu et quoique tu fasses, ce sera la merde!
Le simple fait que tu poses la question n'est pas encourageant pour toi selon moi."

Plus que du leadership, je crois que c'est aussi une question d'empathie et d'humanisme.
Si nos choix doivent nous pousser à vivre dans une société de merde, personnellement je préfèrerai quitter ce monde bien dans mes bottes et proche de ma famille, ami·es, camarades sur ma route.

S'accrocher à tout prix à la survivance dans un monde sans humanité dans mes cercles rapprochés n'a aucun intérêt à mes yeux.

J'avoue que la question m'interpelle depuis hier.

Je vais peut être choquer des gens, mais je pense que je laisserais certaines personnes de côté.
Sans leur nuire, mais sans les aider.

Sur quels critères? des critères forcément subjectifs.

Je ne laisserais jamais une personne lambada inconnue de côté si elle était dans le besoin ou en danger,
mais bien certains proches, y compris dans ma "famille".

Leur préparation, ressources ou qualités n'entreraient pas en ligne de compte.
Par contre, ceux qui ont été nuisibles d'une façon ou de l'autre, pour moi, ou mes enfants, dans le passé ne pourraient certainement pas ou plus compter sur moi.

A 29 ans, j'avais 4 enfants, j'avais une situation financière plus que confortable,
un entourage présent, j'aidais volontiers quiconque en avait besoin.
Un an plus tard, j'étais veuf.
Cinq ans plus tard, ma situation financière était moins bonne.
Croyez moi ça aide à faire le tri.

Au sein même de ma famille, certains ont détourné de l'argent qui m'appartenait,
ont spéculé, voire tenté de détourner l'héritage de feu mon épouse.
Je n'ai jamais cherché de vengeance ou quoi que ce soit du genre,
je pense être toujours resté juste, et ma conscience se porte bien,
Je n'ai pas de rancœur envers qui que ce soit, j'ai dépassé tout ça et remonté petit à petit cette pente,
mais je n'oublie et n'oublierai jamais rien

Résilience, quand tu nous tiens!