Je ne sais pas si ce sujet est dans la bonne section, le déplacer si ce n'est pas le cas, merci.
Une petite expérience que j'ai réalisée mercredi dernier et dont je vous partage le résumé ici.
Depuis longtemps j'ai entendu dire que par temps froid les réchauds à gaz ne valaient rien car la pression devenait insuffisante par temps froids et qu'il fallait préférer les combustibles liquides. Je n'ai rien contre ce postulat, comprenant un peu la thermodynamique des gaz. Or, j'ai quelques fois utilisé un réchaud à gaz sous zéro °C avec succès, et j'avais dans mon stock de randonnée des cartouches de mélange propane-butane dit «quatre saisons», je me devais donc de profiter d'un après-midi dehors avec les marmots par temps frisquet pour tester un peu la patente.
Alors, comme ingrédients nous avons:
Deux questions: est-ce que l'eau va bouillir, et si oui, en combien de temps et combien de gaz aurons-nous consommé?
Allons-y!
Pas chaud pas chaud.
295g brut (la cartouche vide pèse 148g et elle contient 230g de gaz lorsque neuve, pour un poids de 378g)
L'eau sort du frigo (4°C), je mets le tout a refroidir une petite demi-heure
un glaçon n'y fond pas je crois qu'on est près du zéro °C pour l'eau
À l'abri du vent dans un semi-igloo. Et hop, ça s'allume. La pression est moindre, ça s'entend...
Après 7m30s environ, ça fume mais ne bout pas...
Et voilà, 9m46s et ça bout fort, on a 100°C au thermomètre (croyez-moi sur parole)
La surprise! SEULEMENT 17g de partis pour avoir fait bouillir 600ml d'eau glacée par -15? Eh bin, moi qui ai toujours crainte de manquer de combustible en rando...
2 choses: le gaz n'a pas séjourné une nuit entière par -15, peut-être le résultat aurait différé si j'avais attendu plus longtemps avant de l'utiliser, mais par contre la cartouche n'était pas neuve, elle a conséquemment moins de pression. Une cartouche neuve aurait peut-être donné de meilleurs résultats.
N'empêche, je suis étonné par le peu de combustible nécessaire pour amener l'eau à ébullition.
Voilà.
Une petite expérience que j'ai réalisée mercredi dernier et dont je vous partage le résumé ici.
Depuis longtemps j'ai entendu dire que par temps froid les réchauds à gaz ne valaient rien car la pression devenait insuffisante par temps froids et qu'il fallait préférer les combustibles liquides. Je n'ai rien contre ce postulat, comprenant un peu la thermodynamique des gaz. Or, j'ai quelques fois utilisé un réchaud à gaz sous zéro °C avec succès, et j'avais dans mon stock de randonnée des cartouches de mélange propane-butane dit «quatre saisons», je me devais donc de profiter d'un après-midi dehors avec les marmots par temps frisquet pour tester un peu la patente.
Alors, comme ingrédients nous avons:
- -15°C au thermomètre
- un mélange de gaz 4-saisons
- 600ml d'eau
- de la neige et de la glace
- une popote
- un réchaud Primus tout ce qui a de plus normal
- un thermomètre de cuisson
- un chronomètre
Deux questions: est-ce que l'eau va bouillir, et si oui, en combien de temps et combien de gaz aurons-nous consommé?
Allons-y!
Pas chaud pas chaud.
295g brut (la cartouche vide pèse 148g et elle contient 230g de gaz lorsque neuve, pour un poids de 378g)
L'eau sort du frigo (4°C), je mets le tout a refroidir une petite demi-heure
un glaçon n'y fond pas je crois qu'on est près du zéro °C pour l'eau
À l'abri du vent dans un semi-igloo. Et hop, ça s'allume. La pression est moindre, ça s'entend...
Après 7m30s environ, ça fume mais ne bout pas...
Et voilà, 9m46s et ça bout fort, on a 100°C au thermomètre (croyez-moi sur parole)
La surprise! SEULEMENT 17g de partis pour avoir fait bouillir 600ml d'eau glacée par -15? Eh bin, moi qui ai toujours crainte de manquer de combustible en rando...
2 choses: le gaz n'a pas séjourné une nuit entière par -15, peut-être le résultat aurait différé si j'avais attendu plus longtemps avant de l'utiliser, mais par contre la cartouche n'était pas neuve, elle a conséquemment moins de pression. Une cartouche neuve aurait peut-être donné de meilleurs résultats.
N'empêche, je suis étonné par le peu de combustible nécessaire pour amener l'eau à ébullition.
Voilà.