Comment se protéger de la grêle?

Bonjour à tous,

Il y a quelques années, j'ai vécu un "évènement climatique" local sans dommages physiques car nous étions abrités, mais néanmoins impressionnant:

https://www.youtube.com/watch?v=FIuQAOfJJuE












Une autre vidéo, faite après pour l'assurance: https://www.youtube.com/watch?v=Z76Z2DDo9ts



On s'en est tiré avec une bagnole neuve en RSV & mon pote avec une baraque sans fenêtres ni toit + une inondation du rez de chaussée dans l'heure suivante.  







Pour vous donner une idée de la puissance du phénomène, regardez le tarp recouvrant un tas de sable en fin de vidéo (ça avait même dégommé les betteraves sous terre)  

D'autres ont eu moins de bol: un veau y est resté dans le champ voisin & un couple de randonneurs qui n'avait pas pu s'abriter, a du être héliporté vers l'hôpital de Rodez (commotion + hémorragies multiples)

D'où ma question: y a t-il une conduite à tenir efficace pour se protéger en rando ou bivouac?

En bivouac, je pensais mettre tout le monde sous tente, face contre le sol & recouvert du sac de couchage.
En progression: faire allonger contre le vent, la tête plaquée sur n'importe quel obstacle, mains sur la nuque + sac à dos.

Existe t-il des retours sur ce type de situation?
Si l'obstacle est un tronc, quid des chutes de branches?

J'ai pu observer que seules les branchettes cassaient, mais s'agissant d'une mono expérience, ça ne vaut pas grand chose... :-\

Évidemment, on ne se retrouve pas tous les jours sous un tel bombardement, mais la météo annonçant des orages violents durant notre semaine de bivouac, j'aime mieux prévoir.

Merci d'avance de vos conseils!

J'ai connu déjà des tempêtes de grêle, mais heureusement il y avait toujours un abri solide pour s'abriter. Ta question est pertinente, si on se retrouve dehors lorsque tombe la grêle, que faire? D'autant plus qu'habituellement, son arrivée est soudaine. Je vais suivre ça.

J'ai vécu un orage durant une rando, dont une averse de grêle (beaucoup moins grosse que ce que tu montres heureusement), nous nous sommes protégés avec les sacs à dos au dessus de la tête. c'était notre seule possibilité.

perso pas d'experience vecue , mais j'opterais pour une station accroupie avec mon poncho pour rester au maximum au sec et garder la chaleur, je me protegerai la tete avec le sad

@+

Une tempête de grêle ne dure jamais longtemps mais son arrivée est soudaine. Je ne craindrais pas une perte de chaleur, et n'aurais dans doute pas le temps de sortir et revêtir le poncho, mais de fait, le sad sur la tête, ça semble la meilleure protection.

Dutch, la grêle est contondante, je m'explique mal les hémorragies multiples pour les randonneurs à moins que l'on parle d'hémorragie interne style "bleus" ?

Sinon, à part le sac sur la tête, je ne vois pas d'autre solution dans la "verte".
Les deux fois où j'ai eu de la grêle mémorable (avec mort d'homme , j'étais en dur et l'autre fois dans ma voiture qui a bien protégé.

Je n'ai pas eu connaissance des détails médicaux, nous avons juste vu passer l'hélico & lu la suite dans le journal...
Dans la mesure ou ça casse des vitres & des tuiles, j'imagine que ça peut faire éclater une pommette ou le cuir chevelu.
Un boulet de canon aussi est contondant.



1/2 heure après, les vaches étaient "bosselées". Les hématomes avaient fait gonfler leur cuir aux points d'impacts & elles ressemblaient à des coccinelles.

Perso, je m'en suis pris un sur l'intérieur de la cuisse en faisant la 1ère vidéo.
Il ne devait pas être bien gros car je n'ai presque rien senti, mais le lendemain, j'avais un bleu du diamètre d'une canette de bière.

Ok, merci pour tes précisions.
Pas faux pour ce que tu dis.

Là, on était sur des diamètres de grêlons entre la balle de golf & un petit œuf de poule.
Aucune idée de l'altitude des nuages, mais ça revient +/- à recevoir une pluie de cailloux. Heureusement, ce n'est pas toujours d'une telle intensité.

Voilà ce qu'il ressort de mes recherches: si l'on devait être confronté au problème la semaine prochaine (la météo annonce de violents orages dans le Jura), il faudrait faire mettre accroupi contre un obstacle, la tête protégée par le sac à dos.
Je pense qu'en plus, je ferai enfiler leurs gants en cuir de bivouac à mes enfants & mettre leur chèche roulée au fond du chapeau.
Ce sont des objets qu'ils ont toujours à portée de main.

Enfin, en espérant que ça n'arrive pas...

j'ai vécu un gros orage de grêle dans le massif central a 900 M en camping.
Heureusement ma soeur  m'avait envoyé un sms et du coup la voiture était a l'abri sous les arbres
pas eu de casse.
toutes celles a découvert ont été bossellés, une vitre a pété sur le hayon d'une d'entre elles.
le double toit de la tente tunnel a été déchiqueté, les "fenêtres" en pvc transparent  inclinées a 15° environ ont été  perforés a plusieurs endroist.
le reste de la tente en coton et non tendu a résisté .
le bruit a  été  impressionnant comme si quatre  ou cinq  trains de marchandises arrivaient en même temps. nous étions dans les chambres de la tente donc  avec encore une deuxième couche de coton qui nous protégeait.

au final on s'est retrouvé avec une dizaine de kg de glace accumulés au milieu du toit et l'eau qui coulait comme d'un seau  par la  moustiquaire.
la  j'ai regretté le fond de tente intégral étanche ... 10 cm sur 20M² cela fait beaucoup a écoper
vive l’adrénaline plus d'une heure a  patauger dans de la glace fondue et mème pas un rhume lol.
les enfants ne se sont pas réveillés

moralité, une toile peu tendue avec un angle léger offrira une protection et devrait résister a des grêlons de la taille d'une noix, a minima une veste ou un coupe vent remonté au dessus de la tete pourrait limiter les degats.

un arbre offrira aussi une protection, je ne pense pas qu'on puisse avoir de la foudre pendant un orage de grêle.

sinon conseil de base  TOUJOURS consulter la méteo avant de partir
et rappel un altimètre est aussi un baromètre si votre altitude devient incohérente  ou change rapidement c'est signe d'orage.

comprendre la méteo

Pour avoir déja vécu ça en rando, je m'étais accroupis (le plus près possible du tronc) sous un sapin de petite taille, le plus touffu que j'avais trouvé, avec mes mains croisées sur la tête.
J'avais réfléchis que :
1- le sol sous les sapins est toujours plus sec que sous les feuillus,
2- un sapin de petite taille me protégerait mieux qu'un sapin plus haut, car "plus de trous" dans les branches dans un sapin plus haut.

Au final tout c'était bien passé, n'ayant reçu que peu de grelons sur les doigts (mais ça fait "mal"), et j'ai pu constater de visu après l'averse la véracité des points 1 et 2.

Les grelons avaient la taille d'une boule à mite en moyenne, 3cm de diamètre au maximum.

Si je devais me retrouver dehors sans abri, je me mettrais à genoux au sol, le sac sur le dos, la tête rentrée entre les cuisses et le mains protégées sous le corps.

Merci de vos retours.
Au cours de nos 8 jours en forêt jurassienne, on s'est pris une tempête. Pas de grêle comme je le craignais mais des chutes d'arbres & de branches (c'est pas beaucoup mieux)

J'avais pourtant regardé la météo, mais la zone n'a été placée en alerte que trois heures après la tempête...
De plus, le centre équestre à proximité étant agréé Jeunesse & Sports, la proprio reçoit un SMS de la préfecture lorsqu'un événement climatique la concerne. Malheureusement, ce n'a pas été le cas cette fois ci, faut croire que c'était pour nous...

Avant:









Après:







Et le plus "amusant", pendant:  



On a profité d'une accalmie pour se replier en sécurité (1/4 d'heure de marche sous ce déluge, valait mieux se planquer sur place pendant le rush)

Finalement, le bivouac a plutôt bien tenu (un tarp un peu déchiré & une chemisette qui séchait transpercée par une branche)

Salut Dutch,

Y aurait-il un effet « Dutch » (pas de chance) ?

C’était une sortie entre hommes uniquement ?

On était parti en précurseur avec mon aîné, pour monter le camp.
Après 3 jours en autonomie, mon épouse m'a rejoint avec les deux plus jeunes, mais elle dormait dans un Air Bn'B à proximité, car le bushcraft, c'est pas trop son truc...

Après un WE "soft" (baignade, cheval, rando...), je suis resté en bivouac jusqu'au mercredi avec les 3 mômes & des activités plus naturelles (recherche de traces/pistage, observation des animaux à la jumelle, orientation de nuit etc...)

Ah… c’est bien ce que je pressentais, j’avais suivi le fil d’une des tes sorties chez DM, ton épouse ne semblait pas enchantée par l’aventure bucolique.
C’est très bien d’avoir trouvé un compromis et d'initier vos enfants à la nature !