Végétarisme et survivalisme

Bonjour toutes (y'en a ?) et tous,

un petit sujet, qui n'a peut-être pas été abordé, mais j'ai le sentiment que le végétarisme n'est pas souvent abordé, et surtout on ne prend pas vraiment conscience de l'effet néfaste des protéines animales sur le corps humain.
Peut-être certain⋅es qui ont Netflix ont pu voir, ou pourraient voir le documentaire The Game Changers, sur la nutrition des athlètes de haut niveau (on y croise même un Schwarzy en forme).
Je m'interroge sur l'évidence que dans le cas d'une situation de secours, les protéines animales ne seraient peut-être pas la solution à une santé pérenne et à une condition stable permettant la survie.
J'espère que le sujet vous intéressera et que nous pourrons en discourir librement.
Attention, je ne parle pas de véganisme, mais de végétarisme, manger des œufs, du miel, porter du cuir, n'est absolument pas la question, mais plus la consommation de protéines animales qui ne sont pas bénéfiques au fonctionnement du corps humain (scientifiquement prouvé)...
Qu'en pensez-vous ?
Merci, bisous, merci

TheForeignAgent a écrit: la consommation de protéines animales qui ne sont pas bénéfiques au fonctionnement du corps humain (scientifiquement prouvé)...

Tu confonds croyance et preuves scientifiques !

L'homme est omnivore pas végétarien, d'ailleurs il a des canines (la partie qui indique clairement un régime carnivore).

Le jour où les végétariens seront en mode survie, crois moi, ils se basteront pour une boite de nourriture de chat.

je vois que le débat est lancé, merci, en fait l'évolution, si tu sais ce que ça veut dire, veut que l'être humain est passé d'un régime omnivore à un régime consumériste omnivore, c'est à dire qu'on lui fait manger ce que le marketing veut bien mais qui n'est pas forcément bon pour lui...
De plus être omnivore, n'empêche pas de manger des œufs, du miel, du beurre, etc, sans pour autant être végan, je l'ai indiqué dans mon message initial...
La viande est nocive à l'organisme, les études scientifiques de plusieurs pays, et organismes indépendants le prouve, donc soit tu es figé dans ta façon d'appréhender la survie, et c'est ta façon de voir, soit tu es simplement EDIT MODERATION et je t'invite à ignorer mes messages
quant aux autres j'attends vos réflexions, vous savez ce truc qui est issu du travail du cerveau, enfin si vous en avez un
bien à vous

EDIT MODERATION : soit tu changes directement le ton, soit je vire le poste et toi avec !

Faut se calmer direct les potos pas besoin de s'énerver

La viande fait partie de l'histoire de l'homme tout comme manger des légumes, des œufs, du beurre...

Perso passer en mode sans viande ne me dit rien...
Toujours moyen de choper un lapin,un poulet,...

Et dans tous les domaines alimentaires c'est la même chanson....

Les rayons bio dans presque chaque magasin ça n'a rien de marketing aussi peut être...

Voilà voilà faut rester courtois et ouvert

Comme je suis con et obtus moi-même, pourrais-tu me citer explicitement une des études que tu mentionnes et qui étaye tes affirmations?

Ah oui, elle a intérêt à être vraiment simpliste et bas du front niveau language car je le répète, je suis vraiment con.

Enfin, j'ignore si tu est intentionnellement agressif afin de faire réagir ou tu fais juste troller pour troller, mais je prédis que si tu ne changes pas d'approche, tou fa té fair kicker-out direct, mein Freund...

@TheforeignAgent : soit tu changes directement le ton, soit je vire le poste et toi avec !

Et comme Skögen, je t'invite à partager les preuves scientifiques qui démontrent que la viande est nocive pour l'organisme.

Je suis végétarien et je me suis posé cette question.
Trouver une alimentation équilibrée (ou du moins qui limite les carences) sans viande en cas de merdier ?
En temps de guerre, je ne suis pas sur qu'il était facile d'avoir de la viande dans son assiette et les gens ont survécu malgré tout.
Je me rends compte qu'il m'est difficile de manger chez des amis, clients, fournisseurs, sans avoir de viande au menu, et parfois même 2 viandes différentes.
Même en sachant que je ne consomme pas de viande, ils insistent parce que c'est de la viande de qualité, il y en a très peu, ou alors, les clichés habituels : l'homme est omnivore, sans viande on ne tient pas debout.....
Je travaille entre 10 et 12 heures par jour, tous les jours sans viande et je suis toujours vivant.
La majorité des gens ont tellement l'habitude de manger de la viande tous les jours et beaucoup pensent que c'est indispensable d'en manger un minimum.
Je pense juste que le problème sera de trouver assez de protéines équivalentes dans un contexte dégradé.

Merci Verdes

J'ai un peu le même soucis à la maison, car ma femme et ma fille sont "quasi" végétariennes (par conviction, pour protéger les animaux), et manger à l'extérieur est un vrai problème. Non seulement lorsque nous sommes invités, il faut prévenir les amis qu'elles ne mangent pas de viande, mais lorsque nous allons au resto, il faut toujours en trouver un qui propose au moins un menu végétarien !

Perso je suis un carnivore (par goût) et je l'assume, mais il m'arrive aussi de me régaler d'un plat "végétarien". Le jour où tout partira en couille, je garantis que ma femme et ma fille mangeront sans hésitation tout ce que je rapporterai.

Alors,

j'ai été végétarien pendant presque 30 ans...... et je me portais très bien, en faisant un travail physique, je précise.

Depuis environ cinq ans, je remange un peu de viande ( volaille) une fois par semaine, et ma foi, je dirais que je me porte encore mieux.

Il est certain que manger de la viande tous les jours, c'est trop, à plus forte raison si c'est de la viande sortie d'un élevage industriel.

Mais dire que la viande nuit à l'organisme, ça ne tient pas debout.

Et pendant la guerre, mon grand-oncle qui était très délicat quand il s'agissait de manger, me racontais qu'il s'était battu avec un autre gars pour s'approprier des poumons de cochons jetés sur un tas d'ordures.......................................de quoi réfléchir.

TheForeignAgent a écrit:on lui fait manger ce que le marketing veut bien mais qui n'est pas forcément bon pour lui...

Et c'est le même marketing que tu décris qui a fait manger tous les animaux de la capitale lors du siège de 1870 ???? est-ce un publicitaire chinois qui a vanté les qualités gustatives du chat, du chien voire du rat ????

https://dailygeekshow.com/paris-siege-famine-zoo-viande/

   

c'est vraiment une question que je me suis posé, notamment en changeant de métier pour devenir maraîcher.

Dans une situation de "rupture de la normalité", il est à mon avis plus simple et plus économique d'avoir un régime essentiellement végétarien qui peut être "amélioré" par la pratique de la chasse ou de la pêche.
En dehors des poules qui peuvent parfois se suffire de leur environnement,pourvu qu'elles soient en totale liberté, l'élevage peut s'avérer coûteux en ressources.

Il semble que l'agent étranger (la cinquième colonne ????) se soit désinscrit.

Vexé, sans doutes.
Peut-être n'était il là que pour faire de la pub à ses réalisations cuir ???

Campeur a écrit:
Dans une situation de "rupture de la normalité", il est à mon avis plus simple et plus économique d'avoir un régime essentiellement végétarien qui peut être "amélioré" par la pratique de la chasse ou de la pêche.

moi je crois qu'il faut surtout être opportunisme et manger ce que l'on a sous la main à un moment donné.

Par contre, en itinérance, il est plus facile de se déplacer avec quelques bêtes que de faire suivre des légumes en croissance. Quitte à compléter le menu carnivore avec des plantes sauvages, plus faciles à "capturer" que des animaux sauvages.

bonjour,

voila le sujet qui tue, car pas nouveau donc étayé et galvaudé, ceci étant dit,

l'homme est omnivore ! comme l'a fait remarquer corazon, la preuve .... sa dentition et son système digestif, la croyance du végétarisme a de très brillants propagateurs depuis plusieurs années et comme tout ce qui est nouveau avec un arrière gout d'ancien c'est séduisant, pour peu que quelques "stars" approuvent ou appuient,

après la quantité de viande à ingérer est du libre arbitre de chacun, plutôt que vandaliser les bouchers-charcutiers-volaillers et autres, s'en prendre à la pub mensongère et à la société de consommation érigées en loi absolue serait plus juste,

si on veut avoir de l'hypertension, la goutte, le cancer du colon, voire de l’œsophage, ça ne regarde que la personne concernée, j'ai horreur des gens qui veulent faire mon bonheur ou me sauver malgré moi, et malheureusement il y en a de plus en plus, laissez nous choisir l'arme de notre suicide,

cordialement.

guydred a écrit:

moi je crois qu'il faut surtout être opportunisme et manger ce que l'on a sous la main à un moment donné.

Voilà, je crois, ce qui définit d'abord toutes les espèces de mammifères omnivores: leur opportunisme.
D'un côté, il y a les koalas, qui ne mangent presqu'exclusivement de l'eucalyptus, et de l'autre les ours par exemple.  Ordures, fruits, charogne, jeunes faons égarés, feuilles, noix, insectes, emmenez ce que vous voulez, l'ours va s'en régaler ou du moins s'en nourrir.

Je crois que si notre système digestif est ainsi fait qu'il puisse absorber autant des feuilles de laitues que de la viande crue (du moins jusqu'à un certain point), c'est parce que fondamentalement nous sommes une espèce opportuniste.

Pour ma part, ma vision de ce que serait mon régime alimentaire ressemble à celui de l'ours.  L'origine germanique de mon prénom en est l'écho... Pas de viande en vue, tant pis on est végétarien aujourd'hui.  C'est l'hiver et les légumes se font rares?  D'accord, soyons cruels en mangeons tout ce qui vit (et qui se mange) à portée de main.

Dommage pour le chat errant qui passera par là ce jour-là...

(en situation dégradée évidemment, quoique, à l'exception du chat errant, mon régime alimentaire est déjà «opportunivore» )

J'apprécie la tournure qu'a pris ce sujet.  Cela montre clairement que des sujets polémiques peuvent très bien être traités cordialement

un régime trop riche en viande et surtout en sauces et sel n'est surement pas bon pour la santé, mais un humain a besoin d'un minimum de proteines animales.
je suis d'accords avec le "régime de l'ours" notre corps saura équilibrer les apports sur la durée,
ceci dit il existe un animal ayant tourné au vegan peut etre par conviction philosophique, l'ours le plus
stupide médiatisé je parle du panda.
l'animal demandant le moins de ressources a élever est a mon avis le lapin, il se contente d'herbes épluchures et de feuillage, fournis un peu de fumier et de peaux.
sans parler du fait que dépouiller un lapin prends 5 a 10 minutes alors que plumer une poule a la main ...

Le lapin, j'en ai fait mais des que la myxo se pointe aux abords de ton elevage tu perds tout en 10jrs

Alemel a écrit:
sans parler du fait que dépouiller un lapin prends 5 a 10 minutes alors que plumer une poule a la main  ...

On peut peler une volaille

Je le fais parfois pour aller plus vite...

voir démonstration

Teacher a écrit:Par contre, en itinérance, il est plus facile de se déplacer avec quelques bêtes que de faire suivre des légumes en croissance. Quitte à  compléter le menu carnivore avec des plantes sauvages, plus faciles à "capturer" que des animaux sauvages.

Salut.

Je ne suis pas trop d'accord. Enfin, je veux nuancer...

Pour mes randos et bivouacs, ma "base" alimentaire est constituée d'un mélange de riz-lentilles (et huile). Tu as un bon apport protéines - sucres lents (et gras avec l'huile). Facile à cuire (tu peux même procéder par trempage à froid), "naturellement" lyophilisé, longue conservation...

La pêche, la cueillette, la chasse, demandent des connaissances, du matériel et de la chance.

si la chasse est un domaine très réglementé et le braconnage fortement reprimendé, la cueillette
(a part les espèces protégée ) est encore assez libre.
on trouve assez facilement de quoi se faire une salade "sauvage", pour de vrais légumes sauvages c'est effectivement une compétence a développer.

si on parle de situation dégradée cela risque de devenir une (des ) connaissance(s) a développer en urgence. Pour autant je ne me vois pas me nourrir de plantin d'ortie de fougères et si c'est la saison de baies diverses. Si le pissenlit est très répandu et facilement reconnaissable et éventuellement très bon pour les jeunes feuilles, je doute qu'il soit vraiment "nourrissant"

Tu as entièrement raison.
Trouver la quantité de calories journalière nécessaire risque d'être un problème.
J'ai recensé environ 90 plantes comestibles cueillables dans la nature (en France) qui apportent quelque chose autre que de seulement remplir un estomac et elles sont pauvres en calories.
C'est plus en salade ou en accompagnement qu'elles se mangent.

Pas tout à fait d'accord.

Il y a des fruits, salades ou légumes TRÈS énergétiques MAIS c'est saisonnier et ça demande beaucoup de travail.

Par exemple, les glands, les châtaignes et les faines, ça apporte des calories, mais entre le ramassage, te traitement, l'épluchage... Qu'est ce que ça prend du temps ! Et c'est saisonnier (mais ça se conserve bien) !

En hiver... je réfléchis... A ma connaissance, il y a les salades, les racines des bisannuelles (bardanes, carottes, bouillons blanc...) et les rhizomes de roseaux qui peuvent être super intéressants...

Pour l'avoir fait, arracher des rhizomes dans l'eau glacée, c'est pas des plus jouasses. (Par contre, il y a une belle quantité disponible rapidement).

D'un point de vue survivaliste, il est illusoire de tenter de se nourrir de plantes sauvages comestibles dans la mesure où le milieu ne supporterait pas la concentration de population, même d'un tout petit village.

Un chasseur-cueilleur avait besoin de 10Km²/personne pour trouver assez de nourriture. Dans ces conditions, une petite communauté de communes de 10000 habitants devrait avoir la superficie de la Belgique pour subvenir à ses besoins en mode chasse/cueillette. N'oubliez pas qu'à un moment de l'Histoire de l'Humanité, nous n'étions que 10 000 habitants sur la Terre et nous avons longtemps plafonné à 1,5M d'habitants pendant toute la période paléo.

Je ne connais pas le rendement des méthodes d'agriculture sans pétrole et surtout sans phosphate minéral, mais c'est plutôt dans ce sens qu'il faudrait étudier une solution.

Ou le cannibalisme.

Sources:
Essai de géométrie sociale (pour la superficie dont a besoin un chasseur cueilleur)
https://books.google.fr/books?id=AsmsDwAAQBAJ&pg=PR2-IA5&lpg=PR2-IA5&dq=hectares+pour+nourrir+un+chasseur+cueilleur&source=bl&ots=gt_OoKDIYR&sig=ACfU3U3gm4vDl_OWihp9WCI8jvlAwsL-4w&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwijhL2a-OnnAhVCQBoKHXDXC0AQ6AEwA3oECAkQAQ#v=onepage&q=hectares%20pour%20nourrir%20un%20chasseur%20cueilleur&f=false

en situation degradée les champs peuvent êtres accessible et moins protégés que des jardins
selon les régions et la saisons on peut trouver du mais, des patates, des pois, du tournesol (qui se replante spontanément) peut être le colza ? les céréales a l'état  brut ou grossièrement préparées sont comestibles
j'oubliais les noix, noisettes, mures, prunes, les pommiers sauvages sont rare ... les pousses de bambous aussi sont
comestibles.

avant le cannibalisme, il y aura je pense les chats et les chiens errants, il y a trop de maladies chez  l'humain

Alemel a écrit:les glands ne sont propre a la consommation humaine qu'après avoir été bouillis  plusieurs fois.

Ils sont consommables crus, faut juste bien choisir l'arbre. certains sont trop tanniques (à laver) d'autres non.  Ce sont les derniers qui sont consommables crus.