Les groupes de survie

Je ne sais si je suis bien dans le sujet, au pire un admin pourra scinder le sujet.


Cela fait quelques années que je me pose des questions pour le futur. Autant le dire de suite, ma vision globale de l'avenir n'est pas toute rose : crises diverses, insécurité etc... Mon projet (rêve plutôt) a long terme serait de m'établir dans un village de la région, de petite taille et d'entrainer avec moi plusieurs amis, en couple ou non, afin de créer une communauté soudée sur place.

Pour le début, le plus accessible serait de trouver un ou deux autres couples et de faire une copropriété sur un endroit comme un vieux corps de ferme par exemple. Ici quand on passe de la ville a la campagne, le prix du m² s’effondre rapidement. Cela permettrait une entraide pour les travaux du lieu en lui-même et la mise en commun de connaissance et de matériels, voire même de véhicules.

Une fois que le premier habitat est refait, on peut envisager de faire un second achat dans le même village, voire au plus proche dans la même rue et de se partager les biens après leur remises en état.
Si les moyens financiers des uns et des autres le permettent, on peut envisager que chaque couple se porte acquéreur de son bien de suite.

Le but serait de rassembler des gens partageant les mêmes objectifs, et la même façon de voir les choses. De fait, cela créerait une communauté d'entraide aussi bien pour le quotidien qu'en cas de crise majeure.  Malheureusement, cela ne restera qu'un rêve. J'ai parlé de mon projet a plusieurs proches et beaucoup ne sont pas prêts a l'idée changer de vie, a sortir de leur confort de citadin, même si cela signifie rester toute leur vie locataires... D'autres voient dans ce projet une vie en communauté, étouffante, a mi-chemin entre les hippies et les survivalistes US... dommage..

C'est le même type de projet que j'aurais aimé mettre en place, ça me semble être une démarche logique. Mais par contre j'aurais envisagé pour ma part de voir pour créer une SCI ou autre pour rendre plus compliqué toute tentative d'expropriation.

C'est effectivement la façon de procéder qui me parait la plus adaptée.

La bonne entente au quotidien ne suffit malheureusement pas. Ce qui bloque effectivement souvent c'est de trouver des proches/amis qui partagent la même vision et la même ambition. Les mots autonomie, résilience ou survie font encore très majoritairement grincer des dents.

Enfin... vu ce que l'on vit depuis quelques années, les mentalités commencent à changer.. au moins un peu.

nOyA a écrit:La bonne entente au quotidien ne suffit malheureusement pas. Ce qui bloque effectivement souvent c'est de trouver des proches/amis qui partagent la même vision et la même ambition. Les mots autonomie, résilience ou survie font encore très majoritairement grincer des dents.

Raison pour laquelle je me suis replié sur la famille. Avec un beau-fils "sur la voie", mais il a peu de temps pour approfondir (prof + pompier), un autre prêt à enfiler le mode baston (celui qui a cinq frères et pas de parents) et une meuf qui voit les choses différemment depuis la crise covid, je me sens plutôt chanceux.

Je rejoins l'avis d'Iso sur la famille très proche.

On découvre aussi des personnes.... un ami de plus de 20 ans , séjour en gite pour une semaine avec d'autres amis d'enfance et bien là...on l'a tous découvert et pas sous un bon jour....

C'est la dernière fois que je partais avec des amis en séjour plusieurs nuits... cela m'a bien refroidit.

Cela rejoint dans un autre domaine le retour de Lebricolo avec ses copains et les anecdotes que vous avez raconté à ce sujet....

En temps normal, c'est le monde des Bisounours mais en cas de vraie crise, là, je serai curieux de voir si la cohésion sera toujours présente...

On n'a jamais souffert du froid, de la faim et de la soif sauf quelques expériences non limites.
Un ami cambodgien du temps de Pol Pot me disait qu'il avait tellement faim que pour survivre dans le camp khmer, il mangeait des abdomens de mygale et que certains avec lui profitaient des cadavres pour leur manger les doigts et les mains... Dans les conflits, les parents piquaient leur nourriture à leurs enfants et ces derniers n'avaient pas intérêt à trainer tout seul sinon ils terminaient en casse croute !

Pour Tibaldog, ton projet est beau mais c'est le mot soudé qui m'interpelle. Je te cite une communauté soudée sur place.

Pour ma part, femme, enfants, soeur et basta.

Je n'ai pas vu le message de Tibaldog... j'ai loupé un truc ?

Pour ma part, ça a bougé de ce côté là puisque je ne me suis jamais caché de mon côté survivaliste auprès des gens que j'estimais.
J'ai essuyé pas mal de plâtre cette dernière décennie, y compris en premier lieu de la part de ma compagne. Mais ça change.
La crise actuelle a servi de catalyseur a un auditoire déjà bien mûr.

Ma compagne saisit de plus en plus l'intérêt d'au moins plusieurs points de la démarche. Et plusieurs de nos amis (et amies surtout) sont venus m'en parler d'eux-mêmes.
Des profils intéressants, des compétences précieuses. Bref c'est encourageant !

Mais ne rêvons pas, c'est loin d'être le top : Ma situation urbaine n'est pas la plus enviable bien sûr. Et la majorité de mon entourage le prend encore un peu à la rigolade.

J'aime bien la liste de nOyA. J'y mettrais en plus le rôle de médiateur et le rôle de soutien psy (ce dernier avec de préférence, de réelles compétences). Mes expériences sociales m'ont appris à ne surtout pas négliger ce point.

Quand je vous lis, je me dis que nous ne devons pas tous avoir la même famille. In fine, ca reste des amis imposés ... ni plus, ni moins.

Pour ma part, je recherche ... sans grand succès pour l'instant (je dois vous l'accorder), des personnes dans un rayon de 30 km autour de chez nous. Le but étant de chacun vivre chez soi tout en pouvant mutualiser certaines choses comme l'achat de matériel onéreux, compétences nous permettant d'être plus autonomes et/ou plus simplement rencontrer des gens avec le même mindset (et se tirer vers le haut).

Pour ceux que cela pourrait intéresser, je suis situé en wallonie et joignable par PM

biover a écrit:Quand je vous lis, je me dis que nous ne devons pas tous avoir la même famille. In fine, ca reste des amis imposés ... ni plus, ni moins.

J'ai un cousin par alliance, ancien légionnaire, qui a fait un discours mémorable le jour de son mariage, qui commençait par ces mots:" Les amis, je les choisis, la famille, je la subis". Ambiance!

Entièrement d'accord avec ton cousin...
J'ai mis 1000 km entre ma famille et moi, ben c'est pas assez.

ça dépend des familles.