f(x) a écrit:Pour abonder dans le sens de tout ce qui vient d'être dit, un souvenir de promenade souterraine qui remonte bien à 15 ans : il m'est arrivé de me perdre dans une... galerie toute droite de plusieurs centaines de mètres et en plus dans un endroit que je connaissais bien ou que je supposais bien connaître.
Le niveau d'eau était beaucoup plus haut qu'à l'accoutumée, ce qui brouillait mes repères. J'ai eu un doute, je me suis retourné une, deux, trois ?? fois. Et paf, je ne savais plus où était le nord, où était le sud ; j'avais même un sacré doute sur l'endroit où j'étais. Tout se ressemble, et il m'avait fallu un bon moment pour retrouver vraiment mes marques.
Ce que j'en avais retenu :
1/
nous sommes extrêmement dépendant de peu de repères visuels qu'un rien peut défigurer / cacher / nous faire rater. La désorientation vient alors très vite.
2/ une erreur peut vite en entraîner une autre. Tant que l'on n'est pas vraiment sûr de l'endroit où on est, ne pas "supposer que".
3/ En conséquence, ne jamais cesser, de bien visualiser intellectuellement son parcours et ne pas se laisser aller à une représentation fausse des lieux.