Voilà mon petit compte-rendu "de-début-de-printemps-avec-les-merisiers-en-fleurs" :
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Niveau matos, j'ai pris ma popote inox, dans laquelle j'ai mis un mètre de corde sisal et quelques vieilles allumettes dans un Ziploc, et un peu d'eau dans une bouteille.
Pour le canif, c'est mon Spartan et sa petite lame qui feront tout du début à la fin.
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Pour commencer, je pars en quête de combustibles.
Je tombe d'abord sur une branchette bien sèche, retenue hors sol par un petit buisson :
De l'autre côté du chemin, je repère une plante que j'ai déjà remarqué et testé au firesteel avec succès depuis le mois de décembre, qui avait poussé à travers la neige.
J'ignore ce que c'est, mais ça brûle super bien :
Une fois ce petit monde réunis, je trouve qu'il manque un peu de "matière" pour entretenir le feu, une fois allumé.
Un peu plus loin, je ramasse une branchette avec plein de feuilles mortes, mais je décide de laisser les feuilles pour cette fois-ci :
Mon Spartan, je l'adore !
Je m'en sers très peu, et il m'a surpris car il a fait des merveilles avec la "coupe forte" tout au long de la sortie :
Je ramasse mon combustible et me dirige vers un bout de forêt en pente, à quelques minutes de là.
Ce coin de forêt n'est pas entretenu, et il est gavé de rejets de châtaigniers.
Je sais que j'y trouverai de quoi faire le crochet de suspension pour ma popote, et un piquet pour maintenir le tout au-dessus du feu.
Une fois arrivé, je marche un peu et finis par trouver le coin idéal.
J'y trouve un rejet de châtaignier mort et couché au sol avec une forme tordue et une section hors-sol, que je vais utiliser pour faire reposer le piquet que je compte enterrer :
A quelques mètres, je trouve de quoi isoler le foyer :
Et, à côté, un bébé châtaignier (ou une ovule fécondée, ou ce que vous voudrez) :
Pour la préparation du foyer, je déblaye au hasard et tombe sur un petit monticule de terre "aérée", signe caractéristique de la présence de taupe.
Je m'en sert pour enterrer un peu mon feu et le protéger du vent (du nord, bien frais).
Je rassemble le matos de la sortie et le combustible, puis je regarde alentours pour trouver le bout de bois que je vais tailler en crochet pour suspendre ma popote :
Cette branchette, très sèche, devrait convenir au poste :
Ça me va :
L'encoche dans laquelle viendra se "bloquer" ma corde sisal :
Je commence par le noeud de chaise :
Puis le noeud tenseur :
Je procède à un petit test. C'est bon. La popote tient en place, reliée au crochet par la cordelette. Le crochet est fixé au piquet qui a une extrémité enterrée.
Il est temps de s'attaquer au feu. Avec le Spartan, je refends le petit bois pour avoir de grosses "allumettes" bien sèches, qui transmettront la flamme de l'initiateur aux morceaux un peu plus gros :
Tout est prêt. Je "monte" mon feu avec, comme initiateur : les plantes bien sèches. En 2ème couche, les grosses allumettes et pour finir les bouts de bois débités au Spartan avec la coupe forte :
Je gratte une de mes vieilles allumettes et allume mon feu :
Tout va bien, le feu va tranquillement et l'eau frémit au bout de quelques minutes.
Pour la porter à ébullition, il faut que je souffle un peu.
Le feu n'est pas très fort, mais dès le départ je ne tenais pas à ce qu'il soit trop gros.
L'eau finit par bouillir, et je décide de mettre fin à l'épreuve.
Je décroche ma popote et en verse le contenu sur le feu :
J'achève les dernières fumées en vidant l'eau qui reste dans ma bouteille, puis je remets le coin dans l'état où je l'ai trouvé en arrivant.
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Pour résumer, je suis content de cette sortie et j'ai appris des choses :
1 - une lame bien affutée, aussi petite soit-elle (moins de 4cm de tranchant pour mon Spartan), est très efficace, si elle est bien employée,
1bis - la "coupe forte", que j'ai appris dans Bushcraft Attitude Magazine n°1 est redoutable d'efficacité,
2 - préparer suffisamment de petit bois parce que ça file plus vite qu'on l'imagine quand on n'a pas de bûchettes,
3 - dans mon montage, la corde a été totalement superflue puisqu'en taillant 1 ou 2 encoches en plus dans le crochet, ça aurait suffit à modifier la hauteur de la popote,
4 - la nature offre toutes sortes de combustibles et ça fait du bien de tester tout ça
Conclusion : Merci LePrévoyant pour ce défi.
J'espère avoir été à la hauteur.
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Niveau matos, j'ai pris ma popote inox, dans laquelle j'ai mis un mètre de corde sisal et quelques vieilles allumettes dans un Ziploc, et un peu d'eau dans une bouteille.
Pour le canif, c'est mon Spartan et sa petite lame qui feront tout du début à la fin.
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Pour commencer, je pars en quête de combustibles.
Je tombe d'abord sur une branchette bien sèche, retenue hors sol par un petit buisson :
De l'autre côté du chemin, je repère une plante que j'ai déjà remarqué et testé au firesteel avec succès depuis le mois de décembre, qui avait poussé à travers la neige.
J'ignore ce que c'est, mais ça brûle super bien :
Une fois ce petit monde réunis, je trouve qu'il manque un peu de "matière" pour entretenir le feu, une fois allumé.
Un peu plus loin, je ramasse une branchette avec plein de feuilles mortes, mais je décide de laisser les feuilles pour cette fois-ci :
Mon Spartan, je l'adore !
Je m'en sers très peu, et il m'a surpris car il a fait des merveilles avec la "coupe forte" tout au long de la sortie :
Je ramasse mon combustible et me dirige vers un bout de forêt en pente, à quelques minutes de là.
Ce coin de forêt n'est pas entretenu, et il est gavé de rejets de châtaigniers.
Je sais que j'y trouverai de quoi faire le crochet de suspension pour ma popote, et un piquet pour maintenir le tout au-dessus du feu.
Une fois arrivé, je marche un peu et finis par trouver le coin idéal.
J'y trouve un rejet de châtaignier mort et couché au sol avec une forme tordue et une section hors-sol, que je vais utiliser pour faire reposer le piquet que je compte enterrer :
A quelques mètres, je trouve de quoi isoler le foyer :
Et, à côté, un bébé châtaignier (ou une ovule fécondée, ou ce que vous voudrez) :
Pour la préparation du foyer, je déblaye au hasard et tombe sur un petit monticule de terre "aérée", signe caractéristique de la présence de taupe.
Je m'en sert pour enterrer un peu mon feu et le protéger du vent (du nord, bien frais).
Je rassemble le matos de la sortie et le combustible, puis je regarde alentours pour trouver le bout de bois que je vais tailler en crochet pour suspendre ma popote :
Cette branchette, très sèche, devrait convenir au poste :
Ça me va :
L'encoche dans laquelle viendra se "bloquer" ma corde sisal :
Je commence par le noeud de chaise :
Puis le noeud tenseur :
Je procède à un petit test. C'est bon. La popote tient en place, reliée au crochet par la cordelette. Le crochet est fixé au piquet qui a une extrémité enterrée.
Il est temps de s'attaquer au feu. Avec le Spartan, je refends le petit bois pour avoir de grosses "allumettes" bien sèches, qui transmettront la flamme de l'initiateur aux morceaux un peu plus gros :
Tout est prêt. Je "monte" mon feu avec, comme initiateur : les plantes bien sèches. En 2ème couche, les grosses allumettes et pour finir les bouts de bois débités au Spartan avec la coupe forte :
Je gratte une de mes vieilles allumettes et allume mon feu :
Tout va bien, le feu va tranquillement et l'eau frémit au bout de quelques minutes.
Pour la porter à ébullition, il faut que je souffle un peu.
Le feu n'est pas très fort, mais dès le départ je ne tenais pas à ce qu'il soit trop gros.
L'eau finit par bouillir, et je décide de mettre fin à l'épreuve.
Je décroche ma popote et en verse le contenu sur le feu :
J'achève les dernières fumées en vidant l'eau qui reste dans ma bouteille, puis je remets le coin dans l'état où je l'ai trouvé en arrivant.
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Pour résumer, je suis content de cette sortie et j'ai appris des choses :
1 - une lame bien affutée, aussi petite soit-elle (moins de 4cm de tranchant pour mon Spartan), est très efficace, si elle est bien employée,
1bis - la "coupe forte", que j'ai appris dans Bushcraft Attitude Magazine n°1 est redoutable d'efficacité,
2 - préparer suffisamment de petit bois parce que ça file plus vite qu'on l'imagine quand on n'a pas de bûchettes,
3 - dans mon montage, la corde a été totalement superflue puisqu'en taillant 1 ou 2 encoches en plus dans le crochet, ça aurait suffit à modifier la hauteur de la popote,
4 - la nature offre toutes sortes de combustibles et ça fait du bien de tester tout ça
Conclusion : Merci LePrévoyant pour ce défi.
J'espère avoir été à la hauteur.