Alors là, les gars, permettez-moi de me mêler de la discussion...
J'ai commencer à fumer des cigarettes à 13 ans et j'en ai aujourd'hui plus de 45. J'ai fumé de tout dans ma vie : cigarettes françaises, américaines, lianes, cannabis, cigarettes à l'eucalyptus, cigares et depuis environs 5 ans, plus que du tabac sans aucun additif roulé avec du papier bio à base de fibres végétales et avec un collant à base de sucre. Le moins pire, on va dire, niveau tabac. J'ai arrêté 3 fois dans ma vie. La première fois 11 mois, la deuxième 9 mois, la troisième 6 mois mais je suis toujours retombé...et pourquoi d'après vous ? Parce qu'il y en a partout, tout simplement. Tout le monde ou presque fume, voilà le problème. Dès qu'on n'est plus fumeur, on ne fait plus parti de notre ancien groupe. On est obligé pour arriver à arrêter vraiment de couper les ponts avec certaines personnes, certains endroits, certaines habitudes (genre café/clope) et on se sent vite "à l'écart" de beaucoup de choses. C'est pour ça que c'est très dur de tenir, si dur qu'on replonge quasiment à tous les coups. Très très peu en sortent définitivement. Surtout qu'en plus, aujourd'hui, la plupart des femmes fument ! Et ça, quand on arrête et qu'on est célibataire, c'est un sacré gros problème. Vous avez carrément l'impression d'embrasser un cendrier ! Personnellement, à chaque fois, c'est une femme qui m'a fait replongé. J'ai compris aujourd'hui qu'il me fallait trouver une non-fumeuse si je veux y arriver à nouveau ou alors arrêter ensemble à deux mais les femmes ont encore moins de volonté que les hommes pour ça. Ou alors, restez seul mais bon... C'est malheureux mais c'est vrai. Le sevrage est quand même une grande expérience. le premier est très dur. Le second est plus facile et le troisième encore plus. A chaque fois, l'organisme prend une sacrée claque. Tout se réveille. Perso, je perds 20 kg à chaque fois, parce que je mange différemment, j'évite l'alcool, le café, les épices et tout ce qui donne envie de fumer. En plus, je passe mon temps à me creuver physiquement d'une manière ou d'une autre pour ouvrir me poumons au max et tenir le coup. En quelques semaines, le souffle, l'odorat, le goût, le sommeil, le teint de la peau, etc...changent radicalement. Franchement, c'est dur mais c'est génial. Dans un cas de merdier extrème, la question ne se posera même plus : plus de buraliste, plus de tabac nulle part et surtout, on n'aura même plus le temps d'y penser, ce sera même le cadet de nos soucis. En plus, le tabac endort le cerveau, les reflexes, le sommeil est plus lourd, bref rien de bon pour survivre en situation vraiment grâve. Donc, ne vous bilez pas sur ça, vraiment, ce sera pas vraiment le problème.
Ceci dit, c'est vrai, que le mieux, c'est de s'en séparer avant car les premiers jours sont très pénibles, trop pénibles pour beaucoup de gens.Changer de tabac et prendre le plus naturel possible, sans aucun additif, est la meilleure des choses à faire dans un premier temps. L'addiction n'est plus la même. C'est vraiment différent.
Pour l'alcool et les anti-dépresseurs, c'est pareil. C'est très dur mais pas insurmontable pour celui qui le veux vraiment.
Voilà, je m'arrête là avant de passer pour un gros toxico aux yeux de certains... J'estime que je n'ai plus d'addiction aujourd'hui mais je suis quand même un épicurien dans l'âme.... Je pars de chez moi la plupart du temps sans rien dans les poches. Le pot de tabac reste à la maison et reste juste un plaisir comme le vin, le seul alcool que je bois avec plaisir aujourd'hui, parce que j'aime trop le sang de la Terre sûrement... Je me tiens à votre disposition pour vous motiver si vous le souhaitez mais je voudrais quand même éviter de faire de la publicité pour du tabac allemand même sans additif et des feuilles espagoles donc MP pour les intéressés.