vinc a écrit:
Après ma vision d'un groupe de survie est différente de la plupart, d'après ce que j'ai compris ou lu, la plupart des gens voient ça comme une communauté de type clanique, un petit groupe (10-20 personnes max) souvent derrière un chef. Moi je vois ça plutôt comme un ensemble de familles (de 5-10 personnes), qui pourront chacun vivre dans sa propriété, mais les uns à coté des autres et qui se prêterons main-forte pour les travaux importants ou la défense.
Plutôt un petit village en quelque sorte.
Oui un petit village, avec une répartition des rôles d'intérêt public (une forme de maire qui coordonnera les efforts communs) mais sous forme de démocratie directe: le groupe décide, le maire coordonne les décisions et les corvées du groupe. Ça prend une forme d'autorité qui puisse dire "on fait ceci maintenant" ou pas.
Et ça prend un "chef de guerre" (ou de sécurité si guerre fait trop martial) qui entrainera les membres de la communauté, coordonnera les patrouilles (quotidiennes en temps de bris de normalité, hebdomadaire en temps de normalité) et dirigera les "miliciens" du petit village dans des opération ad hoc.
Il faut impérativement des corvées pour tous, en même temps, fussent-elles seulement mensuelles. Ainsi qu'une forme de dîme des ressources produites à être déposées dans un entrepôt collectif, quelque chose comme 10 ou 20%. Avec les années, il y aura des ressources pour nourrir et chauffer tout le monde pendant un an sans rien faire.
Ces corvées serviront le bien commun mais aussi cimenteront les liens des membres du groupe. Et elles aideront les nouveaux venus à s'installer rapidement (défrichage, construction, etc.) ou encore à aménager des chemins, clarifier la forêt, réparer les bris des infrastructures, etc.
C'est un peu utopique mais d'un autre côté c'est la seule forme viable de communauté tissée serrée qui sera solidaire en cas de coup dur. Si les liens sont relâchés et qu'une maison, par exemple, est entourée de zombie, il y aurait risque que les autres membres se trouvent autre chose à faire plutôt que d'aller au feu.